BAJA CALIFORNIA (1ère partie) – MEXIQUE du 20 décembre 2021 au 5 janvier 2022
Objectif : A la découverte de l’une des péninsules les plus riches en terme de biodiversité
Nombre de kilomètres : 1 571
Nombre de jours : 16
Lundi 20 (Californie/Mexique) – C’est le grand jour, le passage de frontière. Il faut d’abord remplir nos cuves d’eau avant de passer la frontière au Mexique l’eau gratuite n’est pas potable et toute eau purifiée est payante (bon c’est pas excessif mais quand même ..). On pensait passer la frontière vers 12h, on y arrivera finalement vers 13h30 et on mettra 2h avec toute la paperasse entre visas et importation du camping car. Les fromages sont passés tranquilles malgré la pancarte d’interdiction des produits laitiers, le douanier n’a même pas ouvert le frigo 🙂
On pensait rejoindre la vallée de Guadalupe (vallée viticole) en milieu de journée, mais finalement on décide de dormir à Tecate, la ville frontière et d’y aller demain. Conduire la nuit au Mexique n’est pas du tout recommandé. Pas tant pour l’insécurité que les nids de poule et les dos d’âne (ici on dit les topes) énormes sur les routes. On a pas envie de casser une roue.
On se gare sur la place de la ville, devant un fruteria…. Et on commence à retrouver le plaisir des petits commerces de proximité. Ici des fruits et légumes mûrs, des épices en vrac dans d’énormes pots (origan, laurier, cumin, des dizaines de piments différents….et j’en passe). Ce soir ce sera tacos maison et salade de fruits géante… un peu de fraîcheur ça fait du bien (surtout après une tartiflette basque ;-).
Mardi 21 (Mexique) – Reveil à 5h30 par un vendeur de tacos qui met habituellement sa charrette de vente là où on s’est garé… Bon.. du coup on partira tôt pour la vallée de Guadalupe, seulement à 1h de route de Tecate.. mais les cavistes n’ouvrent pas avant 10h 😉 Alors on attendra sur le parking du 1er viticulteur, un des plus grands de la région LA CETTO.
On goutte les blancs qui sont très bons (viognier et chardonnay) mais les rouges sont clairement trop jeunes. Le caviste en est conscient mais il fonctionne a flux tendu (on comprend mieux quand on voit un petit car déposer une dizaine de touristes américains). On repart avec une caisse de blanc.(les bouteilles sont en moyenne autour de 10$)
Il est aux alentours de 13h quand nous avons fini. Il faut à présent manger pour éponger toutes les dégustations, mais on a eu la bonne idée de demander quelle est la meilleure taqueria du coin… effectivement ils étaient très bon et pour 3euros par personne, on ne se prive pas.
Puis on se dirige vers le camping à 20 min (qui en réalité on duré 40 min). On passera une très bonne soiré arrosée de chardonnay au bord d’une lagune sur l’océan pacifique à coté de Cabo Punta Banda.
Nous allons voir un 2eme viticulteur à quelques km de là, plus petit. Lui ne possède pas de vigne mais en achète pour faire son vin… qu’il réussit très bien selon moi. Nous avons trouvé des bouteilles de rouges (cépages italien Nebiolo) qui nous conviennent .. On a aussi pris son blanc (cépage chenin blanc que j’adore) et qui est très bon pour mes papilles 😉
Petit secret de recette : ici la base du tacos est une préparation à base de tomates, oignons doux (blancs), coriandre, citron vert, sel et, pour les plus courageux, du piment jalapenos, le tout coupé finement. C’est frais et délicieux avec un peu de guacamole (avocats, citron, sel, paprika et cumin) et des légumes crus (poivrons, concombre…) et un peu de poulet ou de viande de bœuf grillés, coupés en morceaux assez fins (asada)….petit régal des papilles à la sauce mexicaine !
Mercredi 22 décembre – Le réveil est assez tardif.. l’alcool peut- être ?? Aujourd’hui on a de la route alors nos deux camping cars démarrent vers 10h30/11h. On communique avec la famille Francou qui est à 1000 km de là et nous attend. Tous les mexicains qu’on a croisé nous ont dit qu’il n’y avait rien à faire en Basse Californie nord (à part le vin bien sûr)… Donc l’idée est ne pas mettre trop de temps à les rejoindre.
La route est assez chaotique. Les villes que l’on traverse sont source d’embouteillage.. il faut dire qu’il n’y a qu’une seule route en basse Californie nord, le reste c’est de la piste (on se croirait au Maroc). Hors de la ville, de part et d’autre de la route, on croise de grandes surfaces de maraîchage, des serres, des plantations de vignes ou de figuiers de barbarie. Il y a beaucoup de poussière (il faut dire qu’à part la route bitumée, tout n’est que sable).
On passe par deux barrages militaires (mais aucun arrêt, ils ne regardaient que les véhicules en provenance du sud. On a conduit près de 4h, mais c’était intense entre nid de poule (à ce stade on peu dire gros trous) et les chiens errants qui traversent sans regarder…On s’arrête dans un camping peu avant la tombée de la nuit. On nous annonce 20 $ pour une place de parking sale et une douche publique avec un wifi inexistant là où nous nous garons. On râle un peu et finalement la propriétaire nous demandera de nous rapprocher du bâtiment principal pour qu’on puisse capter le wifi et nous ouvrira une chambre pour qu’on puisse avoir accès à une douche privée. Finalement ça s’avère pas si mal. On va faire quelques courses au supermarché du coin (petite superette pour la France) où on prendra des bières Tecate pour les goûter (elles deviendront nos bières favorites).
La famille Francou a rebroussé chemin pour revenir vers nous et nous a trouvé un spot très sympa, au bord de la mer de Cortès golfe de californie) pour passer le nouvel an (et Noël à priori.. vu qu’on est déjà le 22 décembre). Ils nous écrivent qu’ils nous attendent, alors il ne faut pas trop traîner. Il nous reste encore plus de 9h de route pour y arriver alors on décide de partir le lendemain au levé du soleil (7H30) et de rouler un maximum pour tenter d’être là bas pour le réveillon de noël… l’avenir nous dira si cela est possible ou non, mais qui ne tente rien n’a rien 😉
La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède : Sauvage, aride, la Basse-Californie est aussi méconnue que son homonyme du nord est célèbre. Son nom est mutilé aux Etats-Unis, où la région mexicaine est rabaissée au sobriquet de Baja («basse», en espagnol), ce qui agace passablement les Bajacalifornianos, ses habitants, qui vivent principalement de l’agriculture, de la pêche et du tourisme. De la frontière aux caps, un axe routier longe la cordillère centrale, puis la chevauche pour relier le Pacifique à la mer de Cortés, et se lance tout droit dans le désert : la carretera transpeninsular. «Transpéninsulaire» : le mot, à lui seul, suggère des horizons grisants qui ondulent sur le bitume ardent, et davantage de cactus que d’âmes qui vivent. Cette autoroute est aussi la colonne vertébrale d’une infinité de chemins désertés, jadis tracés par des missionnaires : à la fin du XVIIe siècle, des jésuites ont réussi à s’établir dans les replis les plus inhospitaliers. Ce sont ces communautés, à la fois centres agricoles, religieux, économiques et presidios (bases militaires), qui ont encouragé le peuplement de la presqu’île. Certaines sont en ruines, d’autres, au cachet austère, ouvrent encore leurs portes aux fidèles et aux visiteurs. Intéressant, non ??
Jeudi 23 – On partira un peu avant 8h et on roulera comme prévu toute la journée, mais la route est bonne. On traverse le désert, la vallée de Cirios. Le bilan de cette journée, on a vu : un coyote, nombre de vautours et d’autres oiseaux, des condors ??, au moins 6 ou 7 variétés de cactus géants. On a passé 5 check point militaire, on changera de fuseau horaire (- 8h de décalage avec la France). Et tout ca en traversant un désert de cactus 😉 On s’arrêtera manger chez Mauricio, car quelques personnes vivent dans ce désert et on repart. On conduira environ 6h ou 7h ce jour là, mais on a bien avancé.
La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède : La péninsule de la basse californie. Plus de 75 % de la population vit dans les villes situées autour de la capitale de l’État, Mexicali et de Tijuana.
L’État de Basse-Californie a mérité, grâce à sa biodiversité, son surnom décerné par le Commandant Cousteau de « Galapagos de l’hémisphère Nord » . La végétation de l’État mexicain de Basse-Californie est tributaire du relief et du climat ; les zones montagneuses abritent surtout des pins, des chênes verts, des peupliers et des palmiers alors que les zones désertiques et arides abritent des arbustes, ainsi que des cactus de formes et de tailles variées. Intéressant, non ???
Nous arrivons à San Ignacio en fin de journée, une ville (petite ville près d’un bras de rivière). Les palmiers se reflètent su la rivière qui nous apparaît d’un vert émeraude. Nous rencontrons des américains, seuls touristes dans ce camping avec lesquels nous passons une bonne soirée. Il fait chaud, y compris quand le soleil se couche, c’est bien agréable, on sent qu’on arrive assez au sud pou que les températures soient réellement clémente. Mais on se couche tôt, on est crevé de la route et on en a encore un peu demain.
Vendredi 24 – Même si c’est la veille de Noël, on ne se sent pas du tout dans cet esprit, bien que nous ayons un sac rempli de cadeaux qu’on s’est acheté au fur et à mesure du périple aux USA. Ce matin on file d’abord dans la petite ville de San Ignacio, très jolie, pour tirer quelques pesos. On s’arrête pour prendre quelques photos et c’est reparti pour 1h de route.
Il nous faut d’abord atteindre san rosalia, dernier supermarché avant le spot auquel on doit rejoindre la famille Francou (avec laquelle on espère manger ce midi). On est le 24, le supermarché est blindé et les rayons en phase de se vider complètement. On trouve quand même de quoi faire quelques provision (on mettra 1h30) et on repart pour la plage de Santispac (à 1h30 de là).
Enfin on arrive …. Après deux jours de route, on découvre une petite baie, avec quelques véhicules devant la plage. On est accueilli par Xavier et Alban. On pose les campings car le long de la plage et on va manger au restaurant (6 euros par personne boisson incluse….). L’après midi se déroule entre pétanque baignade et Kayak, il fait 27 degrés… il va falloir s’habituer à tout ça, mais on a le temps, on est posé pour quelques jours. On passe une soirée avec des margaritas, on a acheté de la tequila et demandé aux locaux les méthodes de préparation ici…Enfin posés pour quelques jours 😉
Samedi 25 – Ce matin c’est l’ouverture des cadeaux .. à priori on sait ce qu’on a eu. Ils ont quand même quelques surprises grâce à Yann et Danielle qui leur ont envoyé des cadeaux chez philippe à los Angeles qu’on a gardé pour le grand jour. On ne les a vu que 3 fois ais ils ont vraiment bien ciblés les enfants qui sont ravis. Ça fait quand même bizarre de faire Noël avec 25 degrés, mais j’avoue ce n’est pas très dérangeant, on s’y fait à cette température 🙂
Sur la plage, des vendeurs de fruits de mer, et d’eau potable passent régulièrement ce qui nous permet de refaire le plein pour les douches (même si c’est pas tous les jours) et pour l’estomac. Je m’essaye au ceviche (citron vert, tomates, coriandre, oignon blanc) et à l’aguachile (citron vert, concombre, oignons rouges et poivrons rouges) de pétoncle et de poisson…On se régale. On fera aussi nos premières margarita selon la recette mexicaine (sans liqueur d’orange mais avec un peu de sucre brun).
Néanmoins dans cette tranquillité apparente, nous vivons des minis aventures.. D’abord nous sommes rejoint par la famille @vanynous (Aurore, Sylvain et Aubin), déjà rencontré à Bryce et à Santa Barbara, qui viennent faire le nouvel an avec nous…On élargi le carré français 🙂
Nous essuierons un bonne pluie dans la nuit du 30 au 31. le matin tout est trempé et surtout plein de sable boueux … une petite matinée de nettoyage (c’est pas comme si on ne nettoyait pas l’intérieur du camping car tous les jours 🙂 On a vu des dauphins qui venaient se balader dans la baie, une seule fois mais on étaient bien content de pouvoir les observer. On a pu observer des planctons luminescent, sur le bord de la plage ? C’était très impressionnant, quand on marchait dans l’eau, elle s’illuminait.. extraordinaire, mais impossible à prendre en photo.
Encore une session coiffeur organisé par Léa, j’y suis passé pour raccourcir un peu tout ça (ça permet d’économiser l’eau quand on se lave les cheveux aussi 😉 et Camille a décidé de tout couper…Elle a eu presque froid sans sa tignasse mais est plutôt contente de l’expérience.
Du dimanche 26 décembre au 2 janvier : je crois que je vais abréger les activités des jours qui vont s’écouler…. Les enfants sont en vacances, alors voici comment se déroulent nos journées : pétanque, lessive, cuisine, kayak, volley, molki, jeux de société, lecture, rangement, petit bricolage et nettoyage régulier du camping car (être posé sur un plage c’est sympa mais il y a aussi des inconvénients .. le sable s’infiltre partout.. c’est une bonne galère), apéritif (bien sûr), balades. Ça fait du bien de se reposer, de savoir où on va dormir le soir, de ne pas conduire, de prendre le temps, d’avoir le temps de ne rien faire.
Il faut pas croire, mais le voyage c’est pas des vacances et aux USA on a pas vraiment pu prendre notre temps vu l’immensité du pays et la durée courte du visa.
Nous passerons une très belle dernière soirée 2021 autour d’un feu, d’un bon poisson et viande au barbecue et d’un magnifique punch planteur préparé par Diane;
Le 1er on se prépare pour repartir le lendemain vers d’autres horizons de Basse Californie… je crois que la priorité est de trouver des machines à laver pour tout le monde ;-).. On prépare la semaine d’école pour Noé.. les vacances c’est fini, le voyage reprend….
Dimanche 2 janvier – Tout le monde part de la plage On rempli une dernière fois nos réservoirs d’eau auprès de Juan Luis et on file à Loreto (1h30 de route) pour se ravitailler et se balader dans cette jolie cité balnéaire. J’aperçois une dernière fois la famille Francou à la station de ravitaillement de gaz.
On retrouve la famille globe à 4 après les courses et les vanynous sur la rue principale…On ira manger ensemble au resto. Je goûterais mes premiers chimichangas (sorte d’enchiladas frites).
Les vanynous nous quittent et on passe une partie de l’après midi avec le « globe » à déambuler dans les rues.
La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède : Tout a commencé à Loreto, dans l’Etat de Basse-Californie du Sud, sur le rivage de la mer de Cortés. Dans le port, des pélicans bruns trônent sur les moteurs des hors-bord, guettant les prises des pêcheurs. Leur dignité s’envole lorsqu’ils se posent sur l’eau, toutes ailes déployées, en une dégringolade bruyante et pataude. Dans le centre-ville, autour d’un kiosque au toit de tuiles et d’un parterre d’agaves, se succèdent façades néocoloniales et haies de lauriers rondement taillés. Une inscription sur le palacio municipal («hôtel de ville»), au petit air de Far West avec son pignon ondulé et sa cloche encastrée, rappelle que cette petite cité de 20 000 habitants était promise à un avenir glorieux : «Loreto, capitale historique des Californies ».
C’est en effet ici, sur un site appelé Conchó par les indigènes, qu’en 1697, Juan María de Salvatierra, à la tête d’un groupe de dix jésuites, fonda la première mission, dédiée à Notre Dame de Lorette. Avec sa sobre façade de pierre, elle arbore le même dépouillement que la trentaine d’autres édifiées par la suite. Loreto est d’ailleurs restée le chef-lieu de la région pendant huit décennies, avant que la Californie ne soit scindée en deux, puis la partie nord cédée aux Etats-Unis en 1848. Et c’est de là que part le Camino Real («chemin royal»), première voie de circulation de la péninsule, qui reliait ces communautés rurales (et à priori quasi la seule bitumée aujourd’hui). Intéressant, non ??
En fin de journee on reprend les campings car pour trouver un petit coin de plage pour y passer la nuit.
Lundi 3 – On se réveille presque les pneus dans l’eau car la mer est montée…on bouge les camping cars, en observant le levé du soleil, petit dej et redémarrage de l’école. On reprend tout doux avec Noé et Camille se met à fond sur ses cours…
On roule une bonne partie de la journée pur atteindre la Paz,la capitale de la basse Californie. Première chose, on retrouve enfin du réseau… en fait c’est dur d’être coupé du monde sans nouvelle. On se met dans un camping un peu en dehors de la ville avec laverie, douche, piscine, jeux .. pour 10$. Pendant que les enfants s’éclatent à la piscine, j’enchaîne les lessives et j’avance sur le blog. On fêtera avec le globe à 4 nos 6 mois sur les routes… 6 mois déjà !
Mardi 4 – Ce matin je finis le dernier article sur les Etats-Unis pendant que Noé fait ses cours. Puis nous quittons le camping rejoindre la famille globe à 4 voir un garagiste pour desserrer nos écrous de pneus (J’explique : si on crève, on n’est pas en mesure de changer le pneu tout seul… c’est un peu con 😉 et on tentera de commander aussi des plaquettes et disque de frein pour la suite du voyage. Le garagiste doit nous contacter s’il réussit à les trouver.
Les Francou et Vanynous nous disent que les bébés tortues sont relâchés à la mer tous les jours au couché du soleil sur la plage sur laquelle nous étions dans l’après midi. Alors vers 17h on y va tous. On rencontre les membres d’une d’association composée exclusivement d’américains. Il y a des bébés tortues dans des bassines de sable. Il mettent les œufs au chaud pour éviter qu’ils ne se fassent manger par des chiens (beaucoup de chiens errants au Mexique) ou des oiseaux. Puis le soleil se couche et les bébé sont mis sur le front de mer et y courent. Certains plus vite que d’autres.. beaucoup plus vite. Ils sont emportés par les vagues (le pacifique c’est plutôt des gros rouleaux quand même).. touts petites créatures livrées à elles-mêmes dans cet immense océan. S’il fait très chaud en journée, le froid tombe vite, notamment avec le vent,. alors on rentre chacun dans notre maison roulante.
En début d’après midi, direction Todos Santos… la plage aux otaries et aux tortues…On y arrive vers 15h30… pas d’otarie ni de tortues mais des rues en terre et dans un état lamentable. Ici ça construit de partout. On va donc sur une plage recommandée par notre application Ioverlander pour y passer la nuit et nous retrouvons la famille Francou et les Vanynous (bon la Basse Californie c’est pas très grand c’est sûr!). A notre arrivée nous sommes accueillis pas des baleines (enfin 2/3 baleines) qui daignent au loin nous montrer leur dos et leur queue. On les repère à leur souffle quand elles éjectent l’eau de leur poumon. Nos premières baleines, même de loin, on est sans voix.
Mercredi 5 – Je me réveille tôt pour aller chasser des yeux les baleines… après 1h sans en voir une, j’en conclue qu’elle ne sont pas du tout matinales !!!! Du coup je tente de photographier les cormorans qui pêchent, mais eux sont trop rapides, et j’ai souvent leur pattes arrières hors de l’eau(leur tête ayant déjà plongée le temps que j’arrive à les caler dans mon objectif). Aujourd’hui on décide de rester la journée sur cette plage, tranquille…
La journée sera rythmée par l’école, préparation culinaire, balade le long de la plage, l’observation de la faune. D’ailleurs en terme d’observation de la faune, on a trouvé un pélican qui devait être en stage de mannequinat. Il s’est laissé approcher et photographier sous tous les angles en bougeant sa tête, ondulant son corps !!! On en a bien profité, c’était une belle rencontre.
La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède : Les pélicans bruns sont de grands oiseaux (109 cm de long et 300 d’envergure) aquatiques essentiellement piscivores, caractérisés par un grand bec muni d’une volumineuse poche extensible. Les pélicans ont un corps massif, de longues et larges ailes et un long bec muni d’une volumineuse poche extensible. Ils sont parmi les plus lourds oiseaux capables de voler. Cet oiseau présente un vol puissant alternant battements et glissades. Il se déplace souvent en files ou en V. Dans les airs, le pélican vole à l’économie, laissant planer sa masse qui peut atteindre 14 kilos. Sa vue perçante lui permet de déceler et de choisir sa proie dans un banc de poissons. Le pélican vire pour fondre sur son objectif. Corrigeant légèrement sa trajectoire, il semble suspendu dans le ciel avant de basculer et de piquer, bec à la verticale. Cette technique spectaculaire s’apprend sur le tas : les jeunes pélicans qui s’essayent à pêcher commencent par prendre de sévères bûches de Noël en faisant des plats à la surface de l’eau. Intéressant, non ???
Merci encore pour ce partage qui fait rêver ….! Nous vous souhaitons une merveilleuse année 2022 et une bonne route ! Je vous embrasse d’Aulnay.