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Mexique (Partie 4) – De Tula de Allende à Oaxaca

par | Fév 19, 2022 | Articles, mexique | 7 commentaires

Mexique (Partie 4) – De Tula de Allende à Oaxaca – du 31 janvier au 14 février 2022

Objectif :  Découvrir l’histoire pré hispanique

Nombre de jours : 15

Nombres de kilomètres : 874

Lundi 31 janvier – On quitte tôt la station service pour se rendre à Tula de Allende. Cette ville était la capitale Toltèque autour de l’an 1000. Le site et fermé le lundi, donc on verra ça demain. Pour ce qui nous occupe, nous devons aujourd’hui faire la vidange du Dude. Elle est à faire entre 15 000 et 20 000km, nous en sommes à 21 000 !!! On repère notre spot du soir, le parking d’un supermarché. On fait l’école à Noé puis on y mange. En tout début d’après midi, on va chez un garagiste qu’on a repéré sur google. On y arrive à 13h, on en repartira qu’à 16h, alors qu’une vidange en soit c’est 30 min -). Le garagiste, très sympa a emmené Laurent avec lui faire les magasins pour trouver un nouveau filtre à huile et à air, pour les prochains changements. Il ne nous restera plus qu’à trouver un filtre à gasoil, des plaquettes de freins et des disques et on sera paré totalement. En ce qui concerne les freins, il y de grande chance pour qu’on les fasse venir de France car ici ces modèles là ne sont pas courant. Une fois revenus sur notre parking, on va quand même faire quelques courses, puis, après avoir vérifié le boulot des enfants (Noé a bien bossé en autonomie aujourd’hui), on se fait une bonne partie de jeux en mangeant et on s’endort tranquille.

Mardi 1er février – A peine réveillés, on se rend sur le site. il ouvre à 10h, alors on petit-déjeune sur le parking et on fait les cours. Le site c’est 85 pesos/personne et les enfants ne paient pas ….On serpente d’abord parmi les cactus avant d’atteindre les ruines de l’ancienne capitale Toltèque.

Les Toltèques sont en fait des prêtres, prêtres guerriers ou prêtres artisans etc…. Haut dessus des rois. C’est un peuple presque à part entier, on naît pas Toltèque et on le devient. Outre la pyramide, on peut voir un ancien palais avec des colonnes qui ressemble clairement aux ruines antiques que l’on peut retrouver en Italie ou en Grèce. C’est d’ailleurs une vraie question chez les historiens qui sont persuadés pour la plupart que des échanges avaient lieu entre les civilisations pré hispaniques et le monde méditerranéen antique. Cette Capitale Toltèques s’est développée entre 800 et 1150. Elle connut une fin brutale dans un incendie, certainement du à la sécheresse qui eut lieu entre 1150 et 1167 et qui coïncida avec la fin de la culture Toltèque. Les Toltèques vénéraient le Dieu Quetzacoalt (le Dieu serpent à plume).

Le site est composé d’une pyramide cérémonielle (dont l’escalier descend sur le centre de la place), d’une pyramide en l’honneur des guerriers et des rois (sur laquelle sont érigées les 4 atlantes qui sont des guerriers), d’un palais (dont il ne reste que les colonnes) et de deux salles de jeux de balle. Petite astuce du jour (qui ne vous servira pas tous les jours … : si vous voyez des représentations d’hommes préhipaniques avec des oreilles carrés, ce sont des Toltèques !

Arrivés en haut de la montagne, avant de redescendre les lacets vers le canyon, nous passons pas le site de désinfection… je ne sais pas s’il faut en rire ou en pleurer..Ils nous font sortir du véhicule, nous prennent notre température au poignet et nous font passer dans un sas qui envoie de l’eau, comme un brumisateur, avec je ne sais quoi dedans. Puis le type vient avec une sorte de fumigène et en balance dans le camping car . On ouvrira en grand les fenêtres les les portes et on attendra 2 minutes que le camping car ait fini de recracher cette fumer avant de repartir

C’est plein de petits bassins de différentes tailles, remplis par les sources d’eau qui coulent du haut de la montagne, dirigée par des tuyaux, ou pas. Tous les bassins donnent sur l’immense canyon. Le site est assez grandiose et en plein aménagement Les hôtels sont encore en construction, les routes et chemins sont jonchés de tas de sable, de fer …

On redescendra en milieu de journée. Mais le soleil se couche tôt, caché derrière les hautes montagnes. Comme très souvent nous rencontrons des voyageurs, un couple de canadiennes à la retraite qui se rendent en Patagonie et un couple de namibiens d’origine belge qui tiennent un site touristique en Namibie et se baladent pendant 4 mois. Leur fils vit au Costa Rica, du coup on a pas mal de questions à leur poser 🙂

Assez fatigués par la chaleur, le crapahutage dans la montagne, la baignade, on se couche assez tôt.

Aujourd’hui, ce sont des fourmilières géantes qui ont envahi la cité et qui, comme les cités pré hispaniques, ont des liens entre elles.. (Alors oui, j’ai relu récemment les fourmis de B. Werber 😉 C’est apparemment un des sites les moins spectaculaires mais dont la portée à l’époque a été très importante. Après cette visite qui nous a décidé à nous documenter plus que ça sur les civilisations pré hispaniques auxquelles nous ne connaissons rien du tout (même pas une approche en primaire ou au collège), nous déjeunons sur le parking et prenons la route des grottes de Tolantongo. Ce sont des sources d’eau chaudes, au fond d’un canyon, dans lequel on peut se baigner et nager, entre grottes et rivières.. ça aurait été dommage de rater ça. On a même fait deux jours d’école à Noé Lundi pour pouvoir avoir une journée de congé en pleine semaine !!! Le site n’est qu’à 70km, mais nous mettrons plus de 2h30 pour l’atteindre, je n’ai pas compté cette fois le nombre de topes (dos d’ânes) mais le moteur a chauffé d’accélération et de décélérations constantes…

Mercredi 2 février – Le lendemain matin nous continuons de descendre pour atteindre le canyon. L’entrée est de 150 pesos par personne et 20 pesos de parking. (soit 25€ pour nous 4). On a prévu pour le moment de remonter pour la nuit. Mais on ne s’attend pas à un site aussi immense et avec tant de chose à faire. On pose the Dude au bord de la rivière bleu claire dans le fond du canyon. Puis une fois en maillot, on s’équipe, appareil photo, drone, serviette pour aller voir la grotte. Petit souci : on a juste oublier de prendre des sous car il faut laisser ses affaires dans des casiers (payants). 30 min de marche pour rien. Du coup, de retour au camping car, on déjeune puis on remonte (cette fois juste avec des serviettes et de l’eau) pour se rendre aux bassins en terrasse. Bon, c’est clairement plus loin que les grottes et plus difficile d’accès quand on et tout en bas. Il faut monter assez rudement pendant une bonne 1/2 heure, mais le site et assez génial.

Jeudi 3 février – Au réveil bien sûr, on fonce voir les grottes. Enfin au réveil… il faut attendre le levé de notre adolescente, toujours plus long , beaucoup plus long que celui du reste de la famille. Du coup, on fait une partie des cours pour Noé. Camille prête, on fonce !! On remonte un petit 1/4 d’heure le cours de la rivière pour atteindre le site. On dépose cette fois nos affaires dans les casiers puis on monte le dernier escalier. C’est assez magique. Il y a ici un tunnel de 40m de long et une vaste grotte. L’eau est facilement à 30 degrés, et hyper calcaire (nos lunettes ressortiront blanche 😉

Le tunnel est plongé dans le noir. Il y a sur le chemin de petits bassins et une corde pour ne pas tomber sur les pierres. Des gens sont payés à rester là la journée pour allumer une lampe torche pour qu’on puisse avancer… ce n’est pas très long, mais rapidement avec la chaleur humide, l’air devient irrespirable. De nous 4, seul Laurent y retournera après pour faire quelques images.

La grotte est vaste mais on est assez nombreux (enfin pour moi l’agoraphobe). Un jet d’eau puissant se déverse dedans. Il y a plein de coins et de recoins sombres. Au fond, il y a une seconde grotte, plongée dans le noir, qu’on a du mal à atteindre tellement les courants sont forts. Il faut tenir au paroi, lisse, très lisse.. bref, pas simple.

On dormira sur un petit parking plat (merci Ioverlander pour tous ces merveilleux spots que tu nous proposes!) entre les lacets qui descendent vers la rivière.

On restera dans cette beauté naturelle un bonne heure avant de revenir manger. On continue un peu l’école l’après midi puis avec le camping car, on remonte au niveau des bassins. Les enfants et Laurent s’y éclateront encore une bonne heure et demie.

Puis on sortira du complexe et qu’on rejoigne le haut de la montagne.On dormira cette fois après le site de désinfection, avec les quebécoises près de qui nous campions dans le canyon. A cette hauteur la vue est magnifique. Le temps a fraîchi, la brume avance…

Vendredi 4 février – On se réveille littéralement dans la brume. On fait l’école le temps qu’elle tombe un peu, sinon on ne verra pas les topes et les trous sur le route, the Dude risque d’en souffrir et nous aussi. On part donc en fin de matinée, direction Mexico (enfin un camping 30 km au nord..on ne rentrera pas dans la ville avec notre petite twingo.. on n’essaie même pas 😉 On s’arrête plusieurs fois sur le trajet, la première pour prendre de la sciure dans une scierie pour nos toilettes sèches, la deuxième pour faire quelques courses et la 3e pour manger. Malgré cela la route sera longue, plus de 4h pour 170 km avec deux accidents mortels après lesquels nous sommes passés, à chaque fois des motards.. ça fait froid dans le dos et ça nous fait redoubler de vigilance.. mais ils conduisent comme des fous ici.

Nous arriverons au camping vers 17h, fatigués. On ne s’endormira pas tard pour partir tôt à l’assaut de Mexico demain.

Samedi 5 -Mexico nous voilà. Il fait froid le matin, cette capitale se situe à 2 200 m d’altitude, les nuits sont donc fraîches. On déjeune et on laisse Camille au camping car il faut qu’elle bosse. On commande un Uber pour se rendre au nord du centre historique, à la basilique de Guadalupe, la vieille et la nouvelle. Dans la nouvelle trône le portait de la vierge. Nous avons fait la queue comme de nombreux fidèles pour aller l’admirer.

La vierge de Guadalupe est la sainte patronne du Mexique et de toute l’Amérique latine. Un indien, Juan Diego Cuauhtlatoatzin (débrouillez vous pour la prononciation 😉  la vit apparaître le 12 décembre 1531 là où se trouve actuellement la basilique. Également appelée Vierge Noire, de par sa couleur de peau, elle a favorisé la conversion au catholicisme des peuples indigènes. En 2002, le Pape Jean Paul2 a canonisé cet indigène. La messe va bientôt commencer et une queue impressionnante parcours le place. Les évêques devancent ce long cortège de fidèles.

Ensuite, nous rejoignons le coeur du centre historique. Mexico est une des villes les plus étendue du monde.. tout est loin. Nous tentons de prendre le bus, mais il nous faut des cartes (ici il n’y a que des recharges). Un homme nous propose gentiment de nous faire passer avec sa carte, les mexicains sont vraiment sympas .

On arrive devant le parc de Alameda. Là, un regroupement de vendeurs de trucs japonais, pop, cartes etc. sont présents. Noé hyper enthousiaste.. comme il en faut pour tout le monde, pendant que Noé et Laurent regardent les pop et cartes, je vais visiter le musée Diego Rivera juste à l’angle (un seule fresque est exposée).

Puis nous continuons de marcher. Il y a beaucoup de monde, on est samedi..mon agoraphobie est mise à rude épreuve. On passera notre journée au milieu de la foule dans une ambiance de marché aux puces.

Je voulais absolument passer par le marché San Juan, on y vend de tout. On croise des rayons de piments en tout genre mais aussi d’insectes, ainsi que des petits restaurant qui les font goûter… on ne s’y essaiera pas, peut-être à tort, mais on a encore de nombreux pays à traverser pour s’essayer aux blattes et aux scorpions.

La minute nécessaire de monsieur Cyclopède : Diego Rivera est un des peintres majeurs du Mexique, époux de Frida Kahlo. Il naît en 1886 à Guanajuato et très vite passe son temps à l’école des beaux arts à Mexico auprès de peintres renommés. En 1907, il s’embraque pour l’Europe et parès des études à Madrid, s’installe à Paris. Il devient l’ami de Modigliani ou encore Picasso. Ses oeuves majeures sont des fresques, c’ets in admirateur des fresques de la renaissance. Son style s’inspire de Cezanne, Gauguin, Matisse. Il rentre au Mexique en 1921, parès la révolution. Il est alors financé par l’État pour peindre des fresques qui orneront de nombreux sites publics. Elles retracent le plus souvent l’histoire du peuple mexicain. Il devient l’artiste emblématique du pouvoir en place. Il se marie avec Frida Kahlo en 1929. D’idéologie marxiste, il convainc le président en place d’accueillir l’exil de Leon Trotsky en 1937 avec qui il se liera d’amitié et dont Frida devint la maîtresse. Diego et Frida formait un couple très libre. Il aura peint dans la capitale les fresques les plus emblématiques. Il mourut en 1957. Malheureusement les sites sont quasi tous fermés pour cause de covid, et nous ne verrons que El sueno (rêve) dominical. La fresque représente dans sa partie gauche l’époque coloniale à l’indépendance. Dans sa partie centrale l’histoire du dictateur Diaz (avec Frida et Diego qui s’est lui même représenté avec le squelette féminin, Catrina. Le volet de droite illustre les mouvements paysans et ouvriers, leur rêve de justice et le Mexique moderne représenté par la figure présidentielle corrompue par la religion et la finance. Intéressant, non ???

L’après midi on continue notre déambulation. On arrive sur le Zocalo où se trouve la place de la constitution, la plus grande place du monde, avec potentiellement le plus grand drapeau du monde… Nous faisons face au palais présidentiel et à notre gauche, la Cathédrale Metropolitana (dont le construction a commencé en 1531 et s’est terminée en 1813, combinant ainsi plusieurs styles : baroque, renaissance..). Cette place est vraiment immense… rien de comparable à Paris.

On continue notre marche. Arrivés à la Plaza Bellas Artes, on croise une manifestation. De nombreux CRS. On réalise que les CRS sont essentiellement des femmes. On continue et on tombe sur une expo temporaire Dali et Rodin. Une bonne occasion pour faire un petit cours sur l’art à Noé. On prend une pause pour aller manger dans un restaurant dans le coin. On est un peu déçu par les plats, assez fades. Finalement, on préfère largement la cuisine de rue, meilleure à notre palais et moins chère.

La minute nécessaire de monsieur Cyclopède : La chute de la capitale Aztèque Tenochtitlan (actuelle Mexico) en 1521 marque le début des grandes manœuvres symboliques et architecturales qui marquent encore aujourd’hui l’urbanisme mexicain. Les temples et palais des civilisations préhispaniques sont méthodiquement démontés et on se sert de leur pierre pour construire sur leur anciens emplacements les églises et bâtiments publics. A Mexico, ce qui constituait le coeur de la capitale Aztèque devient ainsi le centre de la nouvelle capitale de la colonie espagnole. L’actuel palacio national est construit sur les ruines du palacio de Moctezuma, avant dernier roi Azteque. La cathédrale metropolotana est construite sur une partie du templo mayor. Sur cette place de plusieurs statues des rois espagnols ont vu le jour, puis elles furent déboulonnées. Par la suite elle fut plantée d’arbre et devient un jardin. Elle accueillie aussi un tramway. En 1956, elle prend cet aspect vide et austère avec seulement le mât central qui accueille le monumental drapeau national. La place est le symbole du pouvoir exécutif national et aussi celui de la contestation avec de nombreuses manifestations. Intéressant , non ??

Derrière a cathédrale se situe le site de templo mayor, les ruines d’une monumentale construction aztèque.

Là aussi une manifestation en faveur du maintien de la culture et des fouilles dans le templo Mayor. Fermé pour aise de Covid). Le président actuel a largement amputé le budget de la culture et de l’histoire, plus d’argent consacré à l’histoire pré hispanique du pays…. Les historiens, anthropologues, étudiants alertent l’opinion publique. Devant le site du templo Mayor, on assiste à des sortes de cérémonies : les gens font la queue et passent un à un devant un homme portant des vêtements traditionnels Aztèque qui semble faire une sorte de cérémonie de purification avec des branches de buisson, de la fumée et des sons provenant d’un coquillage… on est un peu fasciné par cette culture très différente de la nôtre et qu’on ne comprend pas vraiment.

Il commence à faire faim et on se dirige vers le marché de Coyoacan. Comme de nombreux marchés, c’est une grande halle couverte où s’entremêle des stands de vente de breloque, de pinata, de fruits, d’épices, de poissons, de viande et des petit comptoirs de restauration. Ce midi ce sera tostadas de camarones (crevettes), marinées au citron et de Chinchina (cochon cuisiné avec des épices), le tout accompagné d’agua de mango (jus de mangue coupé à l’eau)…et pour finir, une bonne glace. Pour moi ce sera une glace à l’aguacate (avocat) … un délice que j’avais déjà goûté au Sri Lanka.

Lundi 7 – Ce matin nous avons le proviseur adjoint du lycée du Guatemala au téléphone pour y inscrire Camille pour le passage du Bac Français… les choses avancent. On lui envoie par mail les documents nécessaire au transfert du dossier. On a plus qu’à attendre son retour. On récupère notre linge propre, on nous lave notre camping car pour 10€, on fait école à Noé et on file à Teotihuacán, un site archéologique très connu dans laquelle trône la 3e pyramide la lus haute du monde (75m). On arrive dans l’après midi et on goûte ici aux joies d’un wifi digne de ce nom. Il fait bien gris et on essuiera un orage dans l’après midi…et on s’endormira bercés par la pluie.

Cholula est une petite ville très mignonne, avec ses rues pavées, ses nombreuses églises, sa place centrale (Zocalo), son marché…. Le site archéologiques est fermé pour cause de Covid, mais il n’y a en fait pas grand-chose à voir. Il faut monter sur la pyramide (non deblayée) et aller admirer la vue sur la vallée et le volcan Popotlepetl (un des plus haut du Mexique et souvent cité dans les récit anciens). On rentre de notre balade avec des sacs plein de courses. Nous sommes passés au marché et avons pu déguster et acheter pas mal de produits, fromage, charcuterie, pain..

Jeudi 10 – Ce matin on se prépare à partir pour Oaxaca, mais finalement on passera une journée deplus en compagnie des deux familles rencontrées sur place. d’abord il est 11h30 et on est toujours pas partis, ça papote, ça papote … et Noé s’est fait des potes et c’est dur.. Alors on décide de rester une journée de plus. Du coup on part tous au marché pour aller manger un bout. On tentera les gordita de frijoles, de grandes tortillas de haricots noirs… bon c’est sûr, ça cale, surtout avec le fromage (en masse), heureusement j’avais demandé des fleurs de courgettes pou la légèreté 🙂 On y passera la journée, (On est 12 personnes en tout et pas simple de ne pas traîner dans les allées du marché…). D’ailleurs on découvrira la sugar apple, un fruit vert ressemblant à un artichaut dont toutes es feuilles sont soudées.A l’intérieur c’est blanc avec un goût de pomme au four très sucrée, mais avec pas mal de gros pépins dedans.. c’est un régal !! On reviendra au camping car en milieu d’après midi. Tous les enfants sont mis à l’école, ça bronche pas, ce soir c’est soirée crêpes et ils ont très envie de ce faire cette dernière soirée ensemble. Les adultes aussi d’ailleurs 😉 Ce jeudi est donc une journée de repos (ou presque), on partira demain, en attendant on en a bien profité !

Samedi 12 – Une journée tranquille en perspective.. un peu d’école et on décolle à pied pour la ville de Santa Maria el Tule dans laquelle on se trouve. Elle a comme particularité d’abriter un des plus large et potentiellement le plus vieux arbre du monde, un cyprès de Montezuma. Il est âgé de 1300 à 3000 ans. Son diamètre atteint les 14 m à 1,4m (le tronc n’est pas vraiment rond…). Il dépasse les 40 m de hauteur et pèserait plus de 600 tonnes. Il faut plus de 30 personnes pour en faire le tour en unissant les bras.. j’avoue il est très impressionnant !

Dimanche 13 – On est dimanche, pas d’école, mais on démarre tôt.. et ça râle un peu chez l’ado ou le pré ado … On est parti pour voir le marché de Tlacolula. Un immense marché où de nombreux exposants descendent clairement des montagnes environnantes pour vendre leur avoir faire et leur production.

Compliqué de se garer avec notre Dude, mais nous trouvons quand même dans un quartier où les rue ne sont plus pavée mais en terre. Pour rejoindre le centre ville, ici, il y a des tuk tuk… pratique, même si on se serre un peu à 4. ça nous coûtera mois de 1€ pour rejoindre le marché. On déambulera pendant presque 2h se perdant dans les allées. Ici on vend de tout, des jeans, des machettes, des clé à molette, des jeux, des plantes, des vêtement traditionnels, les chaussures, de la viande, des pains et brioches (on en essaiera mais sans vraiment adhérer)… le marché est parsemé de petits restaurants avec 2/3 table recouvertes de nappe plastique. On fera un bonne provision de fruits, légumes et fromage… On ne s’essaiera pas encore aux insectes.. mais ça se rapproche je sens;-) On reprend un tuk tuk pour retrouver le camping car.

Dimanche 6 – Nous retournons ce matin à l’assaut de Mexico mais pour aller se perdre dans le quartier de Coyoacan où vécurent Frida Kahlo, Diego Rivera ou encore Léon Trotsky… C’est un vrai quartier bobo. Le Uber nous dépose au centre ville puis nous prenons le métro pur nous rendre dans ce quartier, plus au sud. Pour la petite anecdote, le métro de Mexico a été réalisé sur le modèle du métro parisien… il ne cesse de s’étendre, mais on est loin des stations à proximité de chez soi comme à Paris. On arrive devant le musée Frida Kahlo vers 11h. On ne peut réserver les tickets que sur internet, mais voilà, tout est complet jusqu’à mardi… déception (bon en même temps, c’était quand même assez cher, près de 70 € pour 4 entrées.

Puis on déambule dans le quartier, on observe les maisons colorées, l’art topiaire, on traverse le parc. On s’amuse avec les nombreux écureuils, pas très farouches… bref, on erre dans les rues de Mexico avant de rentrer, sous la pluie -)

Mardi 8 – On a mis le réveil pour ne pas rater les montgolfières qui volent au dessus du site au levé du soleil.. Bon, il fait tellement gris et le brouillard est tellement dense qu’on en verra deux. Peu importe, on est à même pas 500m de l’entrée. On se paie un guide pour bien comprendre le site et les civilisations qui l’ont habité. On le parcourra pendant quasi 2h30, c’est immense (seul 10% se visite), magnifique et fascinant d’en apprendre tous les jours un peu plus sur ces civilisations pré hispaniques. On rentre au camping car en fin de matinée et on fait l’école. l’après midi sera entre sieste, wifi pendant que l’orage gronde. En fin de journée une famille de français débarque dans un camping car immense acheté au Canada. 4 enfants, on les comprend. Ils sont sur la route pour 8 mois et rejoindront par la suite l’ile de la réunion où ils vivent. On passera une chouette soirée à discuter voyage.

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède : L’histoire de cette ville remonte à 500 av JC. Mais on la connaît mieux à partir de l’apogée de Teotihuacán, la ville devient le centre d’échanges commerciaux. Après a chute de cde cette dernière elle connait un déclin et est conquise au Xè siècle par les toltèques, partis de la cité de Tula. Puis les Mexicas, issus de Tenochtitlan (actuel Mexico) l’envahissent et Cholula paie un tribu comme de nombreuses villes à la grande Tenochtitlan. La ville retrouve son rôle de carrefour d’échange commerciaux avec les cités du sud du Mexique avant de subir l’arrivée des espagnols. Dans le cœur de Cholula trône une grande colline qui est en fait la pyramide qui détient le record de largeur à sa base (450m), donc la plus grande pyramide au monde en volume (mais pas en hauteur 65m). Elle s’est construite sur 10 siècles (du IIe au XVIe) parla superposition de 7 pyramides (ce que les archéologues ont également mis jour à Teotihuacan avec la pyramide de la lune). La grande pyramide n’a pas été déblayée. Lorsque Cortès et ses hommes arrivèrent à Cholula, ils y perpétrèrent le 1er grand massacre de population indienne eu Mexique. Une fois la conquête consumée, il fit ériger une église en haut de la pyramide ( Iglesia de los remedios), à 65m de haut par des escaliers…. du coup elle se mérite, mais la vue est magnifique. A sa base, on put voir des petits édifices pre hispaniques, certainement des maisons de nobles (tel qu’on a pu les voir à Teotihuacan). Intéressant, non ???

Vendredi 11 – Ce matin nous prenons la route .. 260 km en 5h.. et encore, on prend l’autoroute ça nous coûtera la bagatelle de 33€. Hors autoroute on aurait mis 7h voire plus.. La route est superbe, de la montagne à perte de vue. Elle serpente entre cactus, pin et une sorte de chêne indéterminée encore…Bon l’autoroute c’est pas comme la France hein … ça ressemble plutôt à la nationale 7, deux fois une voie et souvent les mexicains en font une deux fois deux voies en se servant de la bande d’arrêt d’urgence (plutôt très étroite) comme d’une voie.. vous l’aurez compris, la route est assez tendue et demande une grande attention !

Puis on continue notre balade pour aller déjeuner un plat typique, la soupe de Pierre (Caldo de piedra). Recette ancestrale venues des chinetancos, c’est ici leur territoire, pêcheurs invétérés de la région qui remontent leur filet de langoustines et de sars des rivières qui coulent dans la vallée et qui servent de base à la confection du Caldo de piedra. Dans une calebasse on place des morceaux de tomate, oignon, piments et feuille de pissenlit (ou roquette.. pas su vraiment), on y ajoute de l’eau, du poisson et langoustine. Puis on y place une pierre chauffée au rouge afin de cuire le tout. L’ensemble commence bouillir dans le bol, et au bout de quelques minutes, la soupe est prête. A l’origine, cette soupe était préparée par les hommes pour un évènement particulier dans le village ou la famille. C’était une vrai découverte et c’était excellent !! On retournera au camping pour bosser sur le blog, on a un bon wifi et c’est assez rare !!!

Puis, direction une autre ville non loin de là, Teotitlan del valle, réputée pour ses tisserands. La tradition du tissage remonte ici à l’époque pré hispanique, quand Téotitlan payait un tribut en tissus aux AztèquesC’est dimanche, de nombreuses échoppes son fermées mais il la halle du marché. Ici pas de légume ni de viande, mais que des marchands de tissus et quasi exclusivement de la laine. Toutes le pancartes vantent des coloration naturelles, cochenilles, indigo….

On marchera un peu devant les quelques commerçants de la halle puis nous tomberons en admiration devant un petit tapis coloré… les bonnes dimensions pour le petit couloir de notre Dude. Il se fait 12h passé et il commence à faire faim.

On marche dans les rues autour du palais présidentiel. Les rues se sont transformées en un immense marché aux puces, ça hurle comme à la criée, on vend des chaussettes, des breloques, des poupées, de vêtements, une foule dense est présente et il est difficile de marcher entre les stands à même le sol, les piétons, les voitures, les 2 roues…Le palais présidentiel (palacio national) qui se visite en temps normal notamment pour admirer les fresques de Diego Rivera est fermé, lui aussi pour cause de Covid… Nous rebrousserons chemin et vers 17h on reprendra un uber pour rentrer à Tepozotlan. Camille a bien bossé, elle a rendu 2 devoirs. On est bien crevé et content de recommencer demain.

On se console en allant visiter la dernière demeure de Leon Trotsky à quelques rues de là. C’est là qu’il a été assassiné et enterré. Amant de Frida, il passa près de 3 ans dans cette maison très modeste (de 1937 à sa mort en 1940), avec sa dernière femme. Ça parle histoire aujourd’hui, les enfants posent pas mal de questions.. Ce sont là les meilleurs moments de l’école en voyage, on est sur place, les enfants voient, interrogent, discutent, donnent leurs avis… une histoire vivante.

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède : La première grande civilisation du centre du Mexique naquit dans une vallée à 50 km au nord est de Mexico. Le plan en damier de Téotihuacan date du 1er siècle. On ne sait pas quelle civilisation a construit cette cité initialement, mais elle servit de base aux fameuses pyramides du soleil et de la lune ainsi qu’aux avenues, palais et temples qui furent ajoutés durant les 6 siècles suivants. La cité compta jusqu’à 125 000 habitants, elle devint le centre de ce qui fut probablement le plus grand empire mexicain précolombien, s’étendant jusqu’à l’actuel Salvador. La culture avancée de Teotihuacan (en particulier l’écriture et un calendrier) était transmise jusqu’aux confins de l’empire. La cité fut abandonnée au VIIIe siècle. Intéressant, non???

Mercredi 9 – Il fait moins brumeux ce matin et les montgolfières sont plus nombreuses, le spectacle est très beau. On quitte notre petit spot et la famille 6smilesunderthestar qui part visiter le site de Teotihuacan. Un trajet de 3h pour arriver à Cholula dans l’état de Puebla. On arrive dans une petit camping dans la ville… et voilà qu’on y rencontre une famille de français.. qui nous disent qu’une autre famille est là également, ainsi qu’un couple de canadien et d’Allemand… ça sent la grande tablée ce soir !!On mange, il est déjà 14h15 et on file en ville en laissant Noé et Camille au camping. L’un s’est fait des copains et l’autre doit bosser.

A notre retour, Camille a bien bossé et Noé s’est fait des potes, aussi fan de star Wars … quele coïncidence!!! Entre voyageurs français ca se fini souvent comme dans les Bd d’Asterix, par un grand banquet où on se raconte nos récits de voyage, galères et découvertes, on se donne nos bons plans et on va se coucher plein d’image et de futurs voyages dans nos têtes.

On arrive à Oaxaca en milieu de journée, enfin dans une petite ville juste à coté. On a faim !! Ici le camping est plus cher.. 400 pesos soit 17€ pour 4… on arrive dans des coins plus touristique. On compte y rester deux jours et se balader aux alentours. Oaxaca est l’État du tissu et des couleurs.. C’est également la ville où se trouve les ruines de Monte Alban et c’est aussi une ville très dynamique qui fait beaucoup d’artisanat.ça nous laisse quelques belles journées de visite en perspective. On retrouve au camping Basile et Camille, (ils étaient également à Cholula mais nous n’avions pas pris le temps de discuter pleinement pour se connaître) un couple de canadiens (nés en France), Camille et Basile, qui ont tout plaqué pour voyager. On passera une partie de la soirée à faire plus ample connaissance.

Notre prochain site terrain de jeux est le site archéologique de Monte Alban qui a vu défiler 1800 ans de civilisation, de -500 à 1300 après JC.

Arrivé sur les lieux les jours d’ouvertures ont changé.. c’est à présent fermé le dimanche. Aucun spot à proximité pour se poser alors on décide de rester devant les barrières fermées et attendre l’ouverture. On s’organise et comme demain, on aura une bonne journée de visite entre le site et la ville de Oaxaca, on fait déjà l’école du lundi. Et Noé finit tome 2 de H Potter .. En fi de journée, on regarde le film du tome 2. en plein milieu du film on frappe sur le camping car, des policier armé jusqu’aux dents de mitraillettes viennent nous prévenir que l’endroit n’est pas sûr, top isolé. Il nous donne autre endroit en bas, en ville. On s’exécute et on finira le film et dormira finalement au beau milieu d’un carrefour en pleine ville.. C’est bruyant, mais sûr !!

lundi 14 – Après notre péripétie de la veille au soir, on est réveillé au son des voiture. On prend notre temps, le site n’ouvre pas avant 10h. Le site de Monte Alban est magnifique et relativement bien conservé. On s’y balade pendant 2 bonnes heures.

La minute nécessaire de monsieur Cyclopède : Le site de Monte Alban est situé sur un plateau surplombant la vallée à 400 m d’altitude (au dessus de la vallée, qui elle-même se situe à 1500 m d’altitude). Le site est impressionnant et offre un panorama à 360°. Les Zapotèques le choisirent comme capitale en raison de sa position stratégique. Le site a été occupé en -500 av JC, probablement dès l’origine par le peuple Zapotèque. Les archéologues décomposent l’histoire de Monte Alban en 5 périodes :

La phase 1, précédent 200 av JC, vit le nivellement du sommet de la colline, l’édification des temples et peut-être des palais, puis celle d’une cit d’au moins 10 000 habitants. Les hiéroglyphes et les dates gravée à cette époque, suivant le système de points et de barres, sembleraient indiquer que l’élite de Monte Alban fut la première du Mexique à utiliser l’écriture et un calendrier écrit.

La Phase 2, entre – 200 et 350 après J.-C., la cité accrut sa domination sur la région de Oaxaca.

La phase 3, entre 350 et 700 connut l’apogée de la cité. La majeure partie des vestiges date de cette époque. Des terrasses furent aménagées pour les habitations sur la colline principale et les monticules avoisinants. La population devait être de près de 25 000 personnes. Monte Alban formait le cœur d’une société très organisée. Dominée par les prêtres, la région bénéficiait d’un système d’irrigation et de traitement des eaux usées très en pointe et extensif. Elle comptait au moins 200 autres communautés et centres religieux. De nombreux édifices étaient recouverts d’enduits et peints en rouge. Près de 170 tombeaux souterrain de cette période ont été mis au jour, certains décorés de fresques élaborées, mais malheureusement aucun n’est ouvert à la visite.

La phase 4, entre 700 et 950, le site fut abandonné et tomba en ruine.

La Phase 5, entre 950 et 1521, connut de nouveau une faible activité, les Mixtèques arrivant du nord ouest de Oaxaca réutilisèrent les anciens tombeaux pour y ensevelir leur propres dignitaires. Puis ces peuples, Zapotèques et Mixtèques, furent conquit par les Aztèques au XV et XVIe siècles. Intéressant, non ???

Puis on se dirige vers le centre ville de Oaxaca. On pose the Dude sur le parking d’un supermarché et on part en taxi dans le le centre ville. On a adoré cette ville, étudiante, bouillonnante, colorées avec beaucoup d’œuvres d’art exposée dans le rues ou dans de petits stands. On se dirige d’abord vers le marché pour déjeuner. On entre dans une halle enfumée… de la viande grille de partout…Ce sera un repas typique, de la viande grillée (bœuf, chorizo) accompagnée de légumes ou salade au choix, le tout servi dans une sorte de grand panier….On regrette de ne pas avoir goûté les différents Mole (différentes sauces, spécialités de Oaxaca, dont la plupart très piquantes quand même), mais on en trouvera ailleurs.

On se balade toute l’après midi dans la ville. Le clou de cette marche sera la découverte d’une vrai panaderia (boulangerie) avec du vrai pain comme à la française avec farine intégrale, des croissants, pain au chocolat (appelé ici chocolatine !! ). On repart avec une baguette et un pain à la farine complète et à l’avoine, tranché.. le petit déj de demain s’annonce savoureux !!

On retourne au camping car en taxi, et on passera une soirée studieuse, protégé par une voiture de police (oui, on est très police depuis 2 jours.. il n’y a pas que des mauvais flics loin de là), à trier les photos et à écrire le dernier article de cette 4e partie de notre visite du Mexique. Je vais pouvoir commencer à le composer pour le blog… en espérant avoir du réseau dans les jours qui arrivent 😉 Demain matin direction l’océan pacifique qu’on mettra certainement 2 jours à atteindre, on a une belle chaîne de montagne à passer avant !

7 Commentaires

  1. Gérard

    franchement je suis épuisé rien qu’a vous lire devant le nombre de kilometres et les visites journalieres ininterrompues…….mais bravo et l essentiel réside dans l ‘accomplissement de votre volonté de découvrir le monde et les gens en ayant fui le train train quotidien vécu en france. Pour ma part je suis en thailande sur l île de Koh Samui. Un peu isolé car je ne connais personne et j ai du mal à établir des contacts car j ai horreur de sortir seul. Les gens sont pourtants très sympathiques et respectueux.
    la nourriture y est excellente et bon marché. Les massages non sexuels je m entends sont une merveille et apres deux heures de gymnase une bénédiction. La saison des pluies
    s étale de juillet à septembre. Du coup je compte rentrer à Las Terrenas du 10 juin au 1 er novembre car je dois refaire pour une durée de 4 ans ma carte de résidence. Je prévois donc pour les années à venir de passer 8 mois en Thailande et 3 mois en République Dominicaine. J attends votre installation définitive pour venir vous rendre visite

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  2. Bannwarth

    Cc les Amis ! C est passionnant de vous lire ! Faut prendre le temps de s évader lol gros bisou à vous tous !
    Alois a demandé récemment où vous étiez on a dit Mexique , il a répondu mais ils y sont depuis un moment lol celia est au tome 7 de HP mais a vu que le 1 et 2 ! Bisous à vous tous mimi

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  3. gérard Bousquet

    c’est très riche,j’adore les commentaires du quotidien où la bouffe est très présente,et en plus ,à l’air excellente.Le pays est magnifique, plus interessant que les us.En plus mon cher Laurent,les photos sont bonnes .Grace à vous, on voyage gratis…
    Bonne route et à la prochaine
    G

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    • Loran

      Mais les photos c’est isa.. je fais les vidéos. Bisous Gerard

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  4. régine

    Passionnant comme d’hab et très beau et coloré. ça me plait bien… plus que les USA ! Quelle histoire riche et ancienne, ça fait galoper l’imagination…
    Mille mercis et bisous

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  5. jean-pierre CHARRIN

    Un immense merci je n’est pas de mots pour l’instant …….. merci de nous sortir du covid , les élections et … notre esprit vous rejoints encore merci et bonne route bisous d’un Ours

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    • gérard Bousquet

      c’est très riche,j’adore les commentaires du quotidien où la bouffe est très présente,et en plus ,à l’air excellente.Le pays est magnifique, plus interessant que les us.En plus mon cher Laurent,les photos sont bonnes .Grace à vous, on voyage gratis…
      Bonne route et à la prochaine
      G

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