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Mexique (partie 6) – De Palenque à Mérida, nos premiers pas sur la péninsule

par | Mar 18, 2022 | Articles, mexique | 5 commentaires

 De Palenque à Mérida, nos premiers pas sur la péninsule du 6 au 16 mars 2022

 

Objectif : à la decouverte de l’ouest de la péninsule

Nombre de jours : 10

Nombre de kilomètres : 900

Dimanche 6 – A 6h30 du matin, je me lève pour récupérer le linge puis, fatiguée, je me recouche. Comme se rendormir n’est pas mon fort, on démarre tôt. Après 3h de route, et un barrage de police (où le policier après avoir vu la carte grise à clairement laissé tomber et nous a dit de partir…), nous arrivons à l’hacienda cacaoteria Maria Jesus. A peine arrivés, nous commencons directement la visite avec notre guide Alexa. Prix de la visite 540 pesos soit 23€.

Elle nous fait visiter l’hacienda, la maison des patrons. Cette hacienda est gérée par la même famille depuis 4 générations. Puis nous passons vers les ancienne machines en bois qui servait à trier, laver, sécher et torréfier les grains de cacao. Puis nous nous rendons dans une cuisine extérieure pour enlever leur peau, puis les moudre avec un peu de sucre… On gardera cette poudre pour faire des chocolats chauds.. mais plus tard, car en ce moment il fait 35 degrés et on a plutôt envie d’un chocolat frappé!! On continue la balade dans les plantations, elle nous montre les fruits de cacao et nous fait gouter la pulpe blanche qui entoure les graine intérieure. Ça a un goût de mangue hyper sucré et c’est très très bon ! La cabosse contient 6 à 16 graines. 4 mois s’ecoulent entre la fleur et la cueillette de la cabosse mure.

On ira ensuite voir la salle où se font les différents chocolats : blanc (ou comment on fait le beurre de cacao), au lait et noir…. Évidemment, on achètera quelques tablettes de cet excellent chocolat, et au regard des prix en France, c’ets pas cher (23€ pour plus de 2,5kg!!, sans compter le beurre de cacao, excellent pour la peau !!). On demande a dormir sur place et le patron nous y invite avec plaisir… on va pouvoir manger une salade fraîche pour se désaltérer et se reposer de cette chaleur assez accablante !

Lundi 7/mardi 8/Mercredi 9 –  La cacaotera ouvrant à 8h, on est réveillé assez tôt. Ça tombe bien , on a un peu de route pour aller à notre prochain spot au bord du golfe du Mexique à Isla Agua, à l’ouest de l’État Campeche sur la lagune de Terminos. On se prend un petit camping à 300 pesos la nuit qui donne directement sur la lagune. Il fait très chaud autour des 30 degrés et savoir qu’on peut se baigner à 20 m du camping car c’est plutôt réconfortant. Comme à chaque fois qu’on se pose, on reprend un petit rythme tranquille avec l’école, composer la suite du voyage, le tri des photos, la mise en ligne d’un article sur le blog, les démarches administratives (on est toujours pas sûr que le changement d’affectation pour l’épreuve du bac de français pour Camille soit effectif) et on réfléchit aussi beaucoup à quel pays d’accueil  choisir pour l’année prochaine et la rescolarisation de Camille.. Bref, tout ça nécessite une petite pause dans l’aventure nomade.

On passe une après midi et une soirée très agréable avec Christine et François, jeunes retraités sur les routes. Comme d’habitude, ça papote voyage, galères, bons plans. Puis ce jeudi, est une journée qui commence bien, la Proviseur du lycée du Costa Rica nous appelle, répondant à notre mail pour nous dire que une place pur Camille et Noé serait disponible et que des postes pour qu’on puisse y travailler aussi… voilà une journée qui commence bien.

Jeudi 10 – On voulait partir sans vraiment savoir où d’ailleurs.. mais hier dans l’après midi sont arrivés les Bigfoot. Un couple de français canadiens qui voyage bord d’un camion. On es suit sur les réseaux depuis quelque temps. En général, les voyageurs qui sont dans un même pays se suivent, pour avoir les bons plans, les itinéraires et les spots et qu’on puisse aussi se retrouver de temps en temps quand les routes se croisent. En plus, il se trouve qu’ils viennent de faire le tour de la péninsule du Yucatan, on va donc pouvoir se renseigner sur les trucs à faire et enfin définir notre itinéraire. Une rencontre entre voyageur est toujours un moment hyper sympa, cette rencontre n’a pas démenti les préceptes.

Avec les Bigfoot, on va faire un tour ensemble dans le village, l’objectif est de trouver une lavanderia et un menuisier pour de la sciure (mission remplie avec succès) et en plus, on se perd un peu dans la ville pour la découvrir, notamment dans le petit musée du phare ou traîne des tortues et de nombreux iguanes assez balèzes !! On continue la journée par une petite coupe de cheveux pour Laurent (François serait le coiffeur attitré de tous les voyageurs du Mexique 🙂 et on la finira avec des crevettes et quelques bouteilles de bon vin. Ce sera une très belle rencontre,on serait bien rester un peu plus longtemps avec eux !!

Vendredi 11 – Ce matin (ou plutôt ce midi) on quitte Christine et François (à regret, car on a passé du bon temps) pour se rendre sur les ruines d’Edzna, non loin de la ville de Campeche. C’est parti pour 3h de route avec une température extérieure de 35 voire 38. On arrivera crevés et trempés, mais après avoir grignoté, on décide avec Laurent d’aller visiter le site (les enfant resteront dans le camping car à travailler pour l’un et lire pour l’autre ). Le site est magnifique, très bien restauré. Il n’y a presque personne. Les cités de la péninsule du Yucatan sont un peu différentes de celles du Chiapas. Ces mayas étaient beaucoup plus guerriers et l’architecture de leur cité d’autres inspirations. Nous trouvons ici une construction ronde (c’est bien la première fois). La cité atteint son apogée entre 600 et 900 (c’est en fait l’apogée de l’aire Maya). Cette cité particulièrement, se distingue pour son réseau de canaux et de citernes (la région n’étant pas beaucoup fournie en eau, ils devaient stocker l’eau des pluies). La ville Edzna tiendrait son nom du peuple des Itzae, une lignée maya qui en aurait fait sa capitale.

La minute nécessaire de monsieur Cyclopède : Fondée en 600 av JC et occupée jusqu’au 15e siècle, Edzna fut, à son apogée (an 600 à 1000),une importante capitale régionale, accueillant jusqu’à 25 000 habitants. Elle est considérée comme l’une des villes mayas les plus intéressantes pour son avancée technologique alors que ses habitants avaient développé un système hydraulique complexe. Les canalisations étaient utilisées à la fois pour irriguer les terres mais également comme voies de transport et dans certains cas de moyens de défense. Le site abrite des centaines d’iguanes qui en ont fait leur domicile. On peut escalader pratiquement tous les monuments à part l’Edificio de Cinco Pisos, une pyramide de 5 étages, dont 4 étages renferment des chambres voûtées, ce qui est très rare pour un site maya. Intéressant, non ??

On s’est régalé, pendant une heure jusqu’à la fermeture du site entre le ruines et les iguanes qui pullulent dans le coin. De retour au camping car, on ne se sent pas trop de dormir là, comme il reste 1h30 avant la tombé de la nuit, on va dormir à Campeche qu’on doit visiter le lendemain, sur le front de mer. Malheureusement, un resto mettra la musique à fond jusqu’à 2h de mat (et pas un bon blues!!!), la nuit a été rude !!

Samedi 12 – On se réveille pas très frais, mais il faut quand même faire l’école à Noé et Camille a un devoir à rendre… On part pour le centre ville vers 12h. Et là, c’est une belle découverte. La ville regorge de petit sites de découverte, ses remparts, musées, ruelles et sa cathédrale…On déambulera une bonne partie de la journée. Quand nos ventres ont crié famine, on s’est trouvé un petit resto chinois (une fois n’est pas coutume), fréquenté par les locaux, un gage de bon resto pas cher !

Très vite les corsaires et les pirates sont attirés et la ville est régulièrement victime de pillages de la part des flibustiers des Caraïbes. C’est ainsi que le roi d’Espagne, en 1686 décide de fortifier Campeche, pour minimiser les méfaits des pirates. On passera donc la journée à en apprendre d’avantage sur la piraterie et sur l’histoire de la ville, de son commerce précieux et sur les bateaux du XVe au XVIIIe siècle.

Campeche est la seule ville fortifiée du Mexique. Elle est inscrite au patrimoine mondiale de l’humanité pour ses remparts notamment. Cette ville Maya a été découverte en 1517 lors de la première expédition espagnole le long des côtes. Elle fut soumise en 1540 et deviendra le seul port du Yucatan et ce jusqu’au XVIIIe siècle. Ainsi, de ce port partait des cargaisons très onéreuses, de bois précieux, teintures, or, argent…

Dimanche 13 – En route pour la ville de Bécal, dont la spécialité est le tressage du chapeau de paille. Sur les conseils de Bigfoot nous nous rendons dans une tienda artesania sur la rue centrale. La visite est courte mais hyper intéressante. On nous enseigne l’art de la récolte et du séchage des palmes utilisées, puis de leur teintures par les plantes ou les baies. On nous fait une démonstration de tissage et de mise en forme du chapeau dans des sortes de presse à la forme voulue. On est passé à la boutique. Noé et Laurent on essayé des dizaines de chapeaux (genre pretty woman) mais on a rien acheté enfin si, Camille a pris une petit squelette en paille.

On repart pour le site archéologique d’Uxmal… Ce site s’atteint en général de campeche ou de Mérida (les deux grosses villes du coin), mais nous on tente de Becal.. et bah c’était pas le bon plan !!! après 20 km, un panneau enduit de peinture notifie : «  Uxmal, camino cerrado ». On de mande à des locaux qui nous disent que le chemin est ouvert mais la route est vraiment en mauvais état et qu’il vaut mieux faire demi tour pour rattraper la route principale. Du coup, on se dit qu’on va directement à Mérida et qu’on verra plus tard. A Mérida, grosse ville, il y a un Decathlon !!! On a besoin de sacs waterproof pour protéger nos appareils de l’eau pour nos sorties bateau et cénotes et également de sacs de voyage. Du coup, on repartira avec un sac à dos pour Camille (pour quand elle partira, ça se garde une vie un sac à dos correct) et on prendra des sacs de voyage un peu plus pratique que les trucs à roulettes (qui par ailleurs ont plus de 10 ans et sont bien bien amortis, voire obsolètes). Les big foot nous on donné un spot sur les Champs Elysées de Mérida (paseo Montejo) pour stationner et dormir, alors c’est parti. En plus, on a rdv avec la famille Run travel, Karine, Tony et leurs enfants Maia (14 ans) et Matteo (16 ans). ON retrouve Mattéo en tain de bosse au Strabuck (il y a un très bon wifi ). Du coup Camille se motive, va chercher son ordi et ils se mettent à travailler tous les deux (ils sont tous les 2 en classe de 1ere au CNED, ça leur fait quelques devoirs en communs… ils ne sortiront du Starbuck qu’à 22H (ils ont fait la fermeture!!). Après un repas sur le pousse (vers minuit quand même), on rejoint nos maisons respectives pour dormir, rdv demain à 9h pour visiter la ville !

On visite tout de même une petite boutique artisanale et, surtout on fait une pause avant midi dans le marché pour se désaltérer. Le marché de Mérida est le pus grand de l’État du Yucatan. On ne verra pas toute l’ampleur du marché mais on y déjeunera des tortas à 10 pesos (sorte de sandwich avec de la viande.. en gros comme des tacos sauf que la tortilla est remplacée par du pain… ou une sorte de pain), prix imbattable. Ici pas vraiment d’eau dans les petite guérite de restauration, juste des sodas, surtout du Coca, et si on a de la chances des eaux de fruits (entendez jus de fruit coupés l’eau avec du sucre!!). Puis nous sommes rentrés en milieu d’après midi, déjà fatigués par la chaleur, non sans s’arrêter déguster une petite glace artisanale.

On finira la journée avec quelques courses et un bon apéro. La nuit sera compliquée, chaude, moustiquée et bruyante.. Dormir sur les champs Elysées de la ville a son revers de médaille.

Lundi 14 – Mérida, capitale du Yucatan. On part à l’assaut de la ville vers 10h avec la famille Run. On se dirige vers le centre ville. Les grandes artères de la ville sont ponctuées de places, avec églises, monuments commémoratifs ou simplement des petits jardins avec des bacs pour se reposer de la chaleur. Il fait 34 degrés et les corps sont vite fatigués.

La minute nécessaire de Monsieur Cylclopède : Francisco Hernandez de Cordoba (Courdoue) est dit on celui qui découvrit le Yucatan. Cependant, c’est Adelantado Francisco de Montejo, ainsi que son fils et son neveu, qui portaient le même nom, qui se sont chargés de la conquête de la péninsule. Mais la tâche a été difficile et Montejo mit 20 ans à dominer le peuple maya qui s’est vaillamment défendu. Finalement, le 6 janvier 1542 fut fondée la cité de Mérida (la même année que celle de Campeche, fondée également par Montejo). Intéressant, non ??

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède : Francisco de montejo, qui initia la conquête du Yucatan, mais fatigué, passa la main à son fils du même nom. (Montejo mourra en Espagne, pauvre et abandonné). Son fils acheva la conquête du Yucatan et fonda la ville de Mérida, dans laquelle il mourut 23 ans plus tard. Pour finir, son neveu, portant le même nom, participa étroitement à la conquête avec son homonyme et fonda el ville de Valladolid en 1543. Intéressant, non ??

Mardi 15 – Le réveil sera tout aussi dur que la nuit. La famille run vient nous dire au revoir. Ils partent ce matin vers l’ouest et l’État du Campeche. On se fait une petite photo souvenir et on se quitte un peu triste, on a bien accroché. On s’occupe de l’école de Noé. Camille a quelques jours de repos car ils ont bien bossé avec Mattéo. L’après-midi on laisse les enfants au camping car et on va se balader avec Laurent pour faire les quelques musées gratuits de la ville et admirer les riches demeures des anciens conquistadores.

On commence par le palais du gouverneur. Une belle demeure vert amande avec une cour extérieure carrée ponctuée des tableaux du Diego Rivera du Yucatan (je ne me rappelle plus son nom) qui peint l’histoire de l’État.

Une salle remplie de tableaux nous permettra d’en apprendre plus sur l’histoire de la ville et du Yucatan, et me permettra de nourrir quelques minutes nécessaires de Monsieur Cyclopède 😉

Puis nous irons voir la demeure de Francisco Montejo, celui-là même qui fonda la ville de Mérida en 1542. On peut voir le faste à l’européenne. Quand on en sort, la vision de la ville fait quelque peu contraste ! On rentre et ce soir il pleut, l’air se rafraîchit et ça fait du bien. Noé a fini tous ses livres d’Harry Potter, les 7 tomes !!! Sacré défi pour lui !!! Alors ce soir on regarde n° 7 des films.

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède : Gonzalo Guerrero (1470 – 1536). Ce vaillant marin survécu à un naufrage sur les côtes du Yucatan avec le religieux Jeronimo Aguilar. Arrivé sur la grève, ils sont capturés par les mayas et enfermé dans une prison. 8 ans plus tard, Hernan Cortès qui passait par les côtes du Yucatan délivra Aguilar. Mais Guerrero qui s’était marié avec la fille du chef de la ville de Chetumal et avait un enfant avec elle, refusa de se battre aux cotés de Cortès. Il entra dans la lutte aux cotés des mayas contre els espagnols. Il mourut héroiquement en 1536 à Puerto caballos (ville dans l’actuel Honduras) et est aujourd’hui considéré comme le père des métissé du Yucatan. Intéressant, non ???

Mercredi 16 – Nous laissons les Champs-Elysée de Mérida (Paseo Montejo) pour rejoindre le musée Maya dans le nord de la ville. On fait une petite heure de cours à Noé et on va visiter le musée. Je le recommande à tous ceux qui passeront à Mérida. Il est très bien fait, y compris pour les enfants et ça nous à permis de comprendre beaucoup de chose et d’en approfondir d’autre. On y passera presque 2h30.

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède : Chilam Balam : Pour ne pas effacer leur mémoire collective, les mayas ont écrit leur connaissance entre le XVIe et le XIXe en caractère latin dans un livre dont le terme générique est le chilam balam. Ces manuscrit contiennent des prophéties, leur calendrier, médecine etc…Ils contiennent également le nom de leur ville où des Chilam balam ont été trouvés, ainsi que des poèmes et chansons. Interessant, non ??

La minute nécessaire de monsieur Cyclopède : L’écriture maya est un système décriture logosyllabique, c’est-à-dire à la fois logographique (un symbole correspond à une notion, comme arbre, maison etc…) et syllographique (un symbole correspond au son d’une syllabe), servant à retranscrire l’ensemble des langues mayas. La singularité de cette écriture s’appuyant sur deux modes de retranscription distincts jamais mélangés dans les autres écritures mondiales, a considérablement retardé son déchiffrement. L’écriture était l’apanage d’une caste des scribes « Ah Tz’iib » faisant partie de la haute société. Seules deux autres castes dirigeantes y avaient accès : les prêtres et les chefs. Elle était inaccessible au reste de la population. L’histoire des Mayas a plus de 5 000 ans et la multitude de langues s’étale sur un spectre encore plus large que celui des langues européennes s’inscrivant dans une tradition gréco-latine.Intéressant, non ??

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède: Pré classique (-1500 à + 250) : Période du début de la civilisation, marquée par la sédentarisation marquée par l’agriculture, la production de poterie et l’exploitation de mineraie. On peut voir des constructions de patio ou de maisons en pierre, des ouvrages hydrauliques, l’établissement d’une religion et une distinction sociale dans les cités. On trouve déjà des écritures sur des stèles, des décorations ou encore des masques.

Période classique (+ 250 à 1000) : Apogée de la civilisation ui s’exprime dans l’architecture et l’art, et une population grandissante. Début d’une agriculture arboricole, la domestication animal (volaille). Des formes d’organisation sociales très structurées dans les cités et entre les cités qui étendent leur hégémonie et controlent de vastes régions. Autour de 800 née une crise qui culminera avec l’abandon de nombreuses cités.

Post classique : (1000 à 1530) l’âge d’or pour les mayas dans la péninsule et dans le nord du Guatemala, caractérisé par le nombreuses migrations dues aux guerres entre Mayas et d’échanges commerciaux. Cette période a vu le déclin de cités pour une hégémonie des cités du nord du Guatemala. Intéressant, non ???

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède : le jeux de balle (juego de pelota) est un jeu rituel qui a été pratiqué pendant plus de 3000 ans par les peuples pré colombiens . Dans chaque site archéologique on retrouve un terrain de jeu. Apparu durant le 2e millénaire avant J.-C., ce jeu connaît son apogée de 600 à 900. Il se pratiquait avec une balle en caoutchouc (environ 3kg.. une bonne balle quand même!!!) entre 2 équipes sur un terrain en forme de H. La balle pouvait être touchée avec les hanches, cuisses, genoux mais ni avec les mains ni avec les pieds et envoyée dans un anneau en hauteur sur les cotés du terrain.Ce jeu faisait parti d’un rituel parfois accompagné de sacrifice. Des variantes de ce sport sont encore pratiquées de nos jours dans le nord ouest du Mexique. Intéressant, non ???

Résultat, on est de retour au camping car il est quasiment 14h. On déjeune puis on va chez un marchand de pièce détachée auto pour trouver un filtre à huile pour la prochaine vidange. Laurent y passera une bonne 1/2 heure mais sans rien (le gars nous appelle s’il a quelque chose plus tard dans la semaine). Puis on fait le plein d’essence et d’eau.. Et il est déjà 17h. Du coup trop tard pour aller quelques part, la nuit tombe dans une heure. On va se mettre sur le parking d’un supermarché pour la nuit et on se regarde le dernier H Potter .. Noé a définitivement fini sa série. Il veut se mettre au Seigneur des anneaux présent !

5 Commentaires

  1. régine

    Tout ça est bien passionnant… et j’adore les iguanes ! Mais vos nuits citadines bruyantes ne font pas envie !J’imagine que ça serait dangereux de dormir en pleine nature pour cause de piraterie moderne ?
    bisous

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    • Loran

      Ça dépend où … mais quand c’est trop isolé ce n’est pas recommandé, on ne prend pas de risque. Ceci dit il nous est plus arrivé de dormir dans la nature qu’en ville depuis le début de l’aventure 😘

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      • Dam

        Cc. J avais le souvenir qu il y avait pas mal de VW coccinelles à Mérida. Est ce encore le cas? Merci pour le soleil

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        • Loran

          Oui il y a toujours autant de NC coccinelle globalement au Mexique … Isa a justement préparé un article à ce sujet. Elle le postera à la fin du périple mexicain . Bisous à toute la famille. 😘

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  2. G Bousquet

    Bonne description bonne photo

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