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Mexique (partie 7) – De Mérida à El Cuyo, l’État du Yucatan

par | Mar 31, 2022 | Articles, mexique | 1 commentaire

De Mérida à El Cuyo, l’Etat du Yucatan du 17 au 28 mars 2022

 

Objectif : un peu plus près des merveilles

Nombre de jours : 11

Nombre de kilomètres : 447

Jeudi 17 – Après un peu d’école nous voilà parti pour Tixkokol, voir une fabrique de hamac familiale à l’est de Mérida. On met 1h à s’y rendre. Arrivés, nous sommes reçus par Juan, le propriétaire. Dans sa maison, il nous montre les différentes formes de tissu et de tressage, coton, nylon en forme siège suspendu à une branche, ou de hamac entre deux arbres. On passera une bonne heure et demie et on choisira deux hamacs que l’on compte essayer rapidement sur un de nos prochain spots.

On quitte Tixkokol direction d’Homun, la ville aux 206 cénotes. On pose le Dude sur le parking d’un restaurant. On déjeune, il est déjà tard près de 15h30 et vers la fin de l’après midi, nous allons visiter un cénote juste à coté, celui de Santa maria. Un cénote peu connue, totalement souterrain, dans une grotte.

La guide nous conduit à l’intérieur pour nous raconter l’histoire de ce puits. Ce cénote se transmet de génération en génération ainsi que tous ses mystères…. La grotte est habitée de chauves souris qui permettent par leurs déjections et la pousse de plantes. Puis elle nous indique le chemin à suivre pour trouver le cœur du cénote et on descend dans l’eau avec une lampe, comme de vrais explorateurs. Le fond n’est pas si loin mais il faut encore crapahuter un peu pour y accéder. Le trou d’eau au fond n’est pas très profond mais la couleur de l’eau est impressionnante, bleu verte… une expérience géniale qu’on ne regrette pas !!!

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède : Les cenotes sont des puits d’eau très profonds, qui sont alimentés par la filtration des pluies et par les courants des rivières qui naissent au cœur de la terre. C’est pourquoi lorsqu’on se baigne dans un cenote on se sent si frais, imaginez que la température moyenne de ses eaux est au maximum de 24°C ! Les cenotes sont classés par leur âge. Les plus jeunes sont les caverne cenotes, les plus énigmatiques, puisque leur miroir d’eau est toujours à l’intérieur d’une grotte, c’est pourquoi les Mayas les ont choisis comme cadre pour certaines de leurs cérémonies. La couleur de l’eau peut varier du vert émeraude au bleu profond, ce qui ne peut être apprécié que lorsque la lumière du soleil pénètre par les fentes ou les trous de son plafond voûté. Les Cenotes semi-ouverts sont des cenotes sont d’âge moyen, car bien qu’ils ne soient pas encore assez vieux pour être complètement exposés, une partie d’entre eux a déjà été exposée aux éléments. Les cenotes semi-ouverts peuvent être connectés les uns aux autres et certains sont si limpides qu’on peu y admirer la faune et la flore sous l’eau. Les Cénotes ouverts sont les plus anciens, car au fil du temps (c’est-à-dire des millions d’années), le toit qui les recouvrait cède et s’effondre, les laissant exposés aux intempéries. Les Cénotes antiques ont plusieurs millions d’années d’existence, le toit qui les recouvrait a cédé et ils sont complètement exposés, comme à Chichen Itza. Ils étaient une importante source d’eau pour les Mayas et sont de véritables oasis au milieu de la jungle maya. Intéressant, non ??

Vendredi 18 – Il fait très très chaud ici… on atteint vite les 40 degrés en milieu de matinée. Pas facile de dormir (avec les moustiques en plus), mais on tient bon. On fait l’école (pour changer 😉 puis on décide d’aller visiter deux cénotes à 10 minutes à pieds de notre spot. Le premier est entièrement souterrain, dont le puits de lumière n’est pas au dessus du trou d’eau et qui est éclairé en grande parti de façon artificiel. Le deuxième, juste à coté possède un toit de ciel beaucoup plus important. On peut nager entre les stalactites et les stalagmites dans une eau d’une couleur hallucinante et totalement pure. Il est d’ailleurs interdit de mettre de la crème solaire ou autre afin de garder l’eau la plus pure possible. L’eau est fraîche (enfin, 24 degrés environ, mais par rapport à la température extérieure c’est très frais!!!).

On s’est régalé pendant 2 bonnes heures entre les deux cénotes. C‘est 50 pesos l’entrée dans le cenote, et c’est vraiment pas cher. Autour du site de Chichen Itza, ils coutent le triple et sont blindés de monde (dixit des voyageurs qu’on a croisé). On se dit qu’on va rester un peu dans ce coin que les touristes n’ont pas encore beaucoup exploité. La nuit qui suivit cette délicieuse journée le fut moins.. outre les moustiques, notre batterie de cellule est tombée complètement à plat à 3hdu mat. Plus d’electricité (pas terrible pour le frigo, ni pour les batteries d’ailleurs). Résultat, on a du mettre le moteur en route…du coup, on s’est recouché sur le coup des 5h…

Samedi 19 – On a presque fait grasse mat, levé à 8h !!! On tente de comprendre ce qui a mis les batteries à plat tout en faisant l’école à Noé, le tout sous 40 degrés…hmmm la bonne matinée !! On décide de rester une nuit de plus sur notre spot, le restaurant accepte sans souci, il y a une piscine, un bon wifi et toutes les commodités. En plus, la bouffe est excellente ! On passera la fin de matinée tranquille à profiter du wifi (vous avez d’ailleurs reçu un nouvel article ;-).. Dans l’après-midi des pluies tropicales nous tombent dessus, elles sont chaudes, mais rafraîchissent quand même l’atmosphère. On se fera quelques jeux de société et surtout on se couchera tôt… très tôt !!!

Dimanche 20 – ça faisait longtemps qu’on avait pas aussi bien dormi…la batterie est remontée mais c’est pas encore vraiment ça, ce sera une attention de tous les instants pendant les jour à venir. On part d’Homun et on décide d’aller à Izamal. On s’est trouvé un lieu dans un hôtel pour se poser avec l’électricité pour recharger nos batteries, douches, eau, et piscine sous des palmiers….le tout pour 300 pesos la nuit, alors on n’hésite pas. Pensant partir dès le lendemain, on déjeune vite et on file découvrir la ville. Dans le centre, tous les bâtiments sont peints en jaune.

Nous arrivons en plein équinoxe de printemps, jour sacré chez les mayas, et la fête bat son plein avec des cérémonies datant d’un autre siècle. Tout d’abord nous tombons sur le couvent saint Antoine de Padoue, magnifique tout en jaune ocre. On y monte et de là, on distingue, au fond de la ville une pyramide maya, préservée.

Du coup, on continue de traverser la ville pour se rendre à la pyramide. Malgré les 40 degrés et un taux d’humidité bien élevé, on y monte pour se faire les cuisses 🙂 Après ça on a bien soif et on va se prendre des jus de chaya con limon (Chaya et citron); Le chaya est un arbre dont les mayas se servaient des feuilles comme nourriture et pour leur médecine.Mais juste avant de rentrer une pluie tropicale explose littéralement, on doit se réfugier dans le couvent en attendant que ça passe. Pour autant la fête continue, les cérémonies et chants mayas se poursuivent sous la pluie. On tentera d’éviter les gouttes pour rentrer mais ils faudra faire sécher nos habits en arrivant.. pas contre, plus besoin de prendre une douche pour se rincer, le ciel s’en est chargé !!

Lundi 21/mardi 22 – Finalement on est tellement bien dans cette ville qu’on va y rester un peu. La lavanderia n’est vraiment pas cher 1€ le kilo de linge à laver alors on leur donne les draps et tout et tout… on fait ça sur deux jours et en attendant, on se repose pour tester nos hamacs !! sinon on aurait pas eu le temps de les tester !!! Pendant ce temps, on va cueillir du chaya pour se faire de la limonade comme on l’aime. Le chaya pousse partout en abondance ici. On se fait aider par les habitants, car la feuille est urticante comme l’ortie, et ils nous apprennent donc à la cueillir, ainsi que tous ces bienfaits pour le corps.

La minute nécessaire de monsieur Cyclopède : Izamal signifie « la rosée qui descend du ciel » et viendrait d’un prêtre maya nommé Itzamna. Elle fut longtemps un lieu de pèlerinage pour les mayas et une importante cité du IXe au XIe siècle. C’est aussi l’une des plus ancienne ville de la région. Elle fut fondée au VIe siècle par les Itzae (qui ont aussi fondé Chichen Itza). Par son importance religieuse, 7 pyramides furent construites et certaines sont encore visibles (nous on en a vu 2). La cité fut abandonnée au XIIe siècle et lorsque les espagnols arrivèrent, les lieux étaient quasi inhabités. Et pourquoi la ville jaune ?? parce que tout y est peint en jaune !!!! Mais pourquoi.. Et là, les avis divergent ! La version la plus racontée est qu’elle aurait été peinte pour l’arrivée du Pape Jean Paul II en 1993, faisant référence aux couleurs du Vatican.Il y a d’autres version qui circulent comme le jaune avec de la chaux aurait été la solution à l’invasion de moustiques ou tout simplement cela fait référence à la couleur du maïs. Quoi qu’il en soit,en 2002, la gouvernement a décidé que les couleurs officielles d’Izamal seraient le jaune et le blanc ! Intéressant, non ??

Jeudi 24 – Levé 6h, on veut visiter le site à la fraîche et avec le moins de monde possible. On se prend un bon petit déj et on arrive l’ouverture 7h30. On croise un couple de français, florence et Antoine, ce qui nous permet de partager es frais du guide. Le site est cher (pour un site Mexicain) 571 pesos par pers et 1200 pesos le guide. Soit 25 €par pers (sauf Noé) et 50€ le guide.. On va pas se permettre ça tous les jours, ce pourquoi nous ne ferons pas tous les sites du Yucatan et du Quintana Roo, États très touristiques et chers, en plus du fait que les enfants ne seraient pas d’accord pour tous les faire !!

Le guide nous explique les différents bâtiments du site, leur niveau de conservation et surtout leur utilité supposée. On trouve sur ce site qui est un site de pèlerinage pour de nombreux mayas à l’époque, outre les pyramide, une université pour appendre les sciences (astronomie, architecture, écriture, etc.), un jeu de pelote (balle) le plus grand jamais retrouvé (qui marque le coté très lié au croyance de cette époque).

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède : La ville de Chichen Itza fut fondée par le Itzae, tribu maya venue du Sud vers 450. Elle connaît une période de splendeur entre les VII et IXe siècle. C’est de cette époque que datent les premières constructions de l’architecture typiquement maya.LA ville connaît ensuite une phase de déclin au cours du Xe siècle. On ne sait pas si elle a été abandonnée (comme d’autres cités du centre du Yucatan ) ou simplement mise en sommeil. Mais quoi qu’il en soit, elle est repeuplée vers l’an 1000 grâce à l’arrivée des tribus venues du nord d’origine Toltèque. Un légende raconte que que ce sont les Itzae eux-mêmes qui, près avoir abandonnés leur ville seraient revenus sous la conduite du roi de Tula de Allende, Quetzacoatl, lequel aurait fondé une nouvelle dynastie avant de repartir pour le plateau central du Mexique. Ce qui est sûr, c’est que chichen Itza connaît cette époque un nouvel âge d’or auquel la culture Toltèque est intégrée, avec une nouvelle forme d’architecture et ^par le culte du Dieu Serpent. La cité est définitivement abandonnée vers la fin du XII ou le début du XIII. A l’époque de la conquête espagnole (1533)la cité ne comptait que de rares habitants, même si elle restait un centre de pèlerinage pour les Maya. Les espagnols durant le 1er siècle d’occupation firent de cette cité un ranch dans lequel on élevait du bétail. Ce dernier a considérablement endommagé les restes de la cité antique. Intéressant, non ???

Mercredi 23 – C’est aujourd’hui le départ pour Chichen Itza. On est pas pressé, le site archéologique n’est qu’à 70km (et ici dans le Yucatan, les routes sont bonnes). Alors, fait l’école et on récupère la fin de notre linge propre et après mangé, on prend la route. On a plus beaucoup de sciure, donc on tente de trouver un menuisier avant de quitter la ville, mais ce dernier n’a plus de sciure. On tente de nouveau dans la ville de Pisté (la dernière avant le site archéologique), mais là, le menuisier c’est absenté. On se pose sur un parking à 6km de l’entrée du site pour y dormir. Il doit faire 35 degrés dehors et on dormira mal cette nuit.

Le site est très grand. On commence par la pyramide de la lune et du soleil, la grande, il n’y a pas encore beaucoup de mode sur le site, on eut encore prendre de photos sans top de touristes dessus. Cette pyramide est en fait la 3e construite à cette emplacement. Les archéologues en ont trouvé deux autres, en dessous de celle là. C’était la façon de faire des mayas quand les dynasties régnantes changeaient, il reconstruisaient une pyramide sur celle d’avant…Aux pieds des escaliers est représenté le Dieu serpent à plume Quetzacoatl (chez les Aztèques) et Kukulcan (chez les mayas). Il est primordial chez le Mayas, représentant le lien entre la terre, l‘eau et le monde des vivants ; et le serpent est à plume pour également représenter le monde de l’air et du ciel. C’est aussi en observant sa peau et notamment sa mue que les mayas ont puisé cette science géométrique du carré.

On y trouve également des sortes de thermes ou de hammams et des cénotes qui approvisionnaient la ville en eau. La ville compta jusqu’à 60 000 hab environ. Cette ville est particulière, car bâtie au V e siècle, elle fut vers le XIe siècle très influencé par l’architecture Toltèque (ethnies de prêtre guerriers dont l’apogée se situe autour du XIe siècle et dont la capitale a été Tula de Allende au nord de Mexico City) – voir article partie 4 sur le Mexique.

Certains bâtiments de cette époque ont donc des colonnades très bien conservées. Celui au centre de la ville non loin de la grande pyramide est appelé le temple au 1000 colonnes (bon on les a pas comptées, hein!).

Nous sommes restés 3h à arpenter le site dont 1h30 avec le guide… Mais à la fin, vers 11h30, il y avait vraiment beaucoup de monde (et notamment pas mal de français) et beaucuop, beaucoup de marchands de souvenirs installés dans les allées du site. On repart et on prend la direction de Valladolid, petite ville on loin de là. Elle n’ a rien d’extraordinaire, un beau couvent, San Bernardino (le 2e plus grand du Yucatan après celui de Izamal), mais on y trouve quelques restaurants, un supermarché et des endroits pour dormir. Alors on profitera de tous les aspects de la ville en y déjeunant, puis en s’y baladant pendant 2h et en allant faire de courses. En plus, on trouvera sur la route un menuisier pour faire le plein de sciure .. royal ! On se couchera tôt, assez fourbus par cette journée de marche. Demain midi on a rdv dans la ville avec Jon et Margot, rencontrés au Chiapas avec qui nous avions partagé une lancha pour se rendre au site maya de Yaxchilan.

Vendredi 25 – La grasse mat’ fait du bien.. bon, c’est pas Byzance hein .. on se réveille quand même vers 8h, mais nos corps sont contents 😉 Quelques heures d’école et on va en ville pour rejoindre Jon et Margot pou le déjeuner. On trouve une halle avec des tables entourées par des stands de restauration. Ce sera mexicain pour les uns et chinois pour les autres. On ne voit pas le temps passer et on échange sur les différents lieux visités depuis qu’on s’est quitté à Palenque.

Vers 16h, on se quitte, non sans regret (c’est souvent comme ça avec les voyageurs rencontrés). Direction Rio Lagartos, à 2h de route, une réserve naturelle sur une lagune à l’est du Yucatan. Ici viennent nicher des centaines d’oiseaux et quelques crocodiles y coulent des jours paisibles. On arrive à la tombée de la nuit. On s’endort tout proche de la lagune, à coté des bateaux de pêcheur et d’une petite mare (qui abrite un crocodile, mais ça on ne s’en rendra compte que le lendemain matin).

Samedi 26 – On se réveille au son des oiseaux. La lagune est calme le matin. On se rend compte qu’on a dormi juste à coté d’une mare qui abrite un crocodile. Il se dore au soleil quand on sort du camping car. On décide d’aller marcher sur le sentier (sendero) qui s’enfonce dans les mangroves. On marche sur une passerelle en bois au dessus des marais boueux. On aperçoit de nombreuses termitières le long des arbres, puis à la fin du sentier, deux crocodiles, apparemment bien nourrit en train de se prélasser dans la vase. Sur le retour, on aperçoit une aigle noir sur un arbre. Puis on va au village de Rio Lagarto un ou deux kilomètres de là. On longe la lagune où on voit toutes sortes d’oiseau, aigrettes, mouette, pélicans, des cormorans, des frégates, des sternes…Tous les capitaines de bateaux nous demandent si on veut faire un tour pour aller voir les flamants roses, les crocodiles et les fameux marais salants roses Las Coloradas.

On apprend que ce tour ne sera pas fameux si on le fait d’abord parce que ce n’est pas vraiment la saison des flamands roses et qu’ils sont moins nombreux et un peu reculés dans les marais et que les marais de las Coloradas ont perdu leur couleur rose à cause des pluies importantes qui sont tombées ces derniers jours.

Bref, on décide de ne pas rester plus longtemps et d’aller se poser pour le week-end dans le petit village tranquille d’El Cuyo à 2h de route (gros détour car longer la cote se révèle impossible, la route est trop mal entretenue. On se trouve un petit spot comme ils sont rares, à 10m de la plage, sous des palmiers où on peut installer nos hamacs… le must du must. Seul inconvénient, ici pas de réseau (mais alors pas du tout) et Camille en a besoin pour bosser en ce moment…. ça sent le court séjour …., on pèse le pour et le contre, et on décide d’en profiter un peu, on restera quand même toute la journée du dimanche et on se posera après quelques jours dans une ville avec un bon réseau pour qu’elle puisse bosser fond. (En gros ça lui fait deux jours de vacances forcées ou presque sous les cocotiers… y a pire 😉

Dimanche 27 – Aujourd’hui, on a rien fait… bah oui, ça arrive. Enfin rien fait… on a fait une balade le long de a mer, de la limonade, des crêpes… mais on a pas bougé, on a pas réfléchit à où on irait demain (ah euh si on l’a fait ça…). Bref, un dimanche qui ressemblait à un dimanche, ça faisait bien longtemps !

1 Commentaire

  1. gérard bousquet

    une partie très riche en découverte.Décidement,le Mexique est un merveilleux pays.Je crois qu’on est pas près de vous revoir

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