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Mexique (Partie 8) – Le Quintana Roo et ses eaux turquoise…

par | Avr 18, 2022 | Articles, mexique | 4 commentaires

Le Quintana Roo et ses eaux turquoise… du 29 mars au 20 avril 2022

 

Objectif : A la découverte de la 2e plus grande barrière de corail du monde

Nombre de jours : 23

Nombre de kilomètres : 850

Lundi 28 – Réveil matinal à El Cuyo, car on a un peu de route pour trouver un spot où on capte un réseau pour que Camille puisse bosser correctement. L’école pour Noé a été bien perturbée par la découverte d’une invasion de toutes petites fourmis et un allemand, croisé par hasard, qui voulait discuter…. Bref, on prendra la route vers 10h pour le sud de la péninsule, non loin de Puerto Morelos et de la mer des Caraïbes. Le village se trouve dans l’arrière pays, dans la jungle, entouré de cénotes. Merci à nos amis Belges rencontrés à plusieurs reprises (République Dominicaine et en Basse Californie) pour ce spot chez Armando. En roulant vers notre destination, on se rend compte qu’on a changé d’heure quelque part sur la route… on a perdu une heure, ce qui devrait nous rapprocher de l’heure française sauf que la France est passée à l’heure d’été hier, donc ça ne change rien 😉

Mardi 29 – Une journée qui commence tôt pour moi, des bruits de jungle… en même temps, on est dans la jungle. Ce matin, tout le monde se réveille tard, même Noé. Les changements de lieu sont toujours source de fatigue, on s’en rend bien compte.

Cet après midi, enfin, il commence vers 15h30, après le déjeuner tardif, nous prenons nos marques dans cette jungle, tester la température de l’eau du petit bassin, installation des hamacs, écriture de l’article du jour etc…
On tente de faire l’école pour Noé et de refaire un planning précis pour Camille qui glisse encore et ne trouve plus de motivation pour rendre ses devoirs. Il lui en reste pourtant une dizaine à rendre avant mi mai.
Vers la fin du repas, Armando, notre hôte arrive avec sa femme Ana. On prend le temps de discuter, Armando est cuisinier, il a fait son CAP en France, à Ferrandi ! Du coup, ca discute cuisine, ingrédients, spécificité mexicaine mais aussi les petites balades à faire aux alentours. Il me montre son garde manger, le jardin : des poivriers, cacaoyer, l’achiote ou le roucou (pour faire de la teinture ou encore la fameuse sauce el pastor), citronnier, clémentinier….Bref, un petit paradis.l nous prête un vélo à trois roues avec un panier pour aller faire des courses. Noé monte sur le v élo .. et le voilà parti…Noé sur un vélo !!! Bon comme il dit c’est pas un deux roues, pas besoin de trouver son équilibre, mais au regard de son refus depuis des années, c’est comme un petite victoire quand même. Par contre la défaite sera aux Abarrotes (magasin d’alimentation) du coin.. a part des chips, des gâteaux et des sodas…il n’y a rien.

Alors on repart bredouille. On s’arrêtera chez la voisine d’Armando, brésilienne qui vend des empanadas (sorte de chausson dans le quel on met ce qu’on veut, fromage, poulet, crevette…) pour en commander pour le soir. Elle nous montre son terrain et nous explique qu’à part des arbres, elle a du mal faire pousser des cultures maraîchères, comme les tomates, aubergines…la terre de la forêt est étonnamment pauvre.

Vers la fin de la journée, les singes araignée nous rendent visite, toute une famille. On tente de prendre des photos avec Noé en se faisant bouffer par les moustiques, c’est leur heure !!
Mercredi 30/ jeudi 31- Noé se réveillera tôt pour photographier des bruits de la foret.. Amazones, toucans sont au rdv !!!
Camille quant à elle, avance bien sur ses devoirs. La journée coule tranquillement. Le lendemain Noé est définitivement ingérable.. mais Camille obtient une très bonne note en histoire….pas de rapport à priori mais ça compense dans nos cerveaux d’adultes la non volonté de Noé de travailler 😉

En fin d’après midi Armando et Anna viennent nous voir avec du poisson et de Nopales (feuilles de cactus) pour m’apprendre à cuisiner mexicain et à faire un ceviche excellent !!!  Voici plus bas les recettes 😉 ..Ils ne sont pas restés manger avec nous, mais on s’est régalés!!

Le nopales se mange en salade sur des tostadas (grandes chips de maïs). On peut aussi les faire en barbecue mais j’ai pas testé. Le cactus est baveux. Pour le débarrasser de ce jus, il faut le faire bouillir deux fois. Jeter l’eau de cuisson à chaque fois. Après l’avoir laissé refroidir, jeter encore le jus au fond du bol et rincer le de nouveau. Puis, après refroidissement, préparer le en salade avec oignons blancs ou rouges, coriandre, tomates, un fromage type feta et des avocats. Assaisonnement : huile d’olive, citron, sel et poivre.

Ceviche de poisson pour 4 pers
1/ faites mariner (cuire) 20 min le poisson (environ 300/400g) très frais dans du citron vert + sel
2/ Jeter le liquide et essorer un peu le poisson
3/ Ciseler un oignon rouge ou blanc (doux)
4/Couper une tomates en petits dés et ciseler de la coriandre
5/Juste avant de servir : au fond de l’assiette creuse, mettre le poisson, puis en fines couches, l’oignon, les tomates, la coriandre. Rajouter du sel, du poivre, le jus d’un citron vert et un peu de piment, ou pour ceux qui sont plus audacieux, de la salsa Bruja, hyper connue au Mexique, piquante, réalisée avec différentes épices … à faire soit même (ici chaque famille a sa propre recette. Donc des centaines de recettes existent sur internet, elle se fait et se garde très longtemps).

Ensuite nous sommes allés nous garer au bord de le mer. On a déambulés dans cette petite ville balnéaire. Puis, on a plongé dans l’eau bleu turquoise des caraïbes, envahit par les sargasses….Ici, pas de gros hotels resort pour les balayer et les draguer tous les matins. Puerto morelos est une petite station balnéaire familiale entre les deux grosses villes américanisées (Playa del carmen et Cancun).

Vendredi 1er avril – Ce matin, on range tout, enfin on range nos hamacs surtout, école pour Noé et on décolle pour rejoindre la ville de Puerto Morelos, au bord de la mer des Caraibes. Il est déjà 12h30 alors on se rend dans un resto de ceviche conseillé par Armando pour comparer notre ceviche réalisé hier soir. Alors, on a pas vraiment pu comparer, car on a pris un ceviche de poulpe et crevettes (à tomber) et on a essayé le cokteles..alors là, c’est un truc bien spécial que j’ai pas trop aimé : des crevettes (ou poulpe ou fruits de mer) dans une sorte de jus de tomate avec du fanta et du ketchup…Donc un sucré/salé assez particulier (Armando dit que les enfants adorent ça ici..) Laurent a aimé, mais moi pas du tout. Autre bizarrerie, une boisson très mexicaine, du jus de tomate avec du chili (piment) et du sel dans lequel on verse sa bière, Ojo Rojo.. C’est frais, mais trop extravagant pour nous peut être 😉 . On a goûté à pas mal de chose. On a aimé ou pas mais tout était délicieux et très frais !

Samedi 2 avril – Ce matin on recroise Armando et Ana qui nous disent qu’on peut utiliser le wifi, les douches et toilettes de l’appt qu’ils louent, les locataires venant de partir. L’appt donne sur la mer, il est très classe… On s’y pose pour profiter du wifi et finalement on y passera la journée.

Je passe une partie de la journée à cuisiner dans une grande et belle cuisine ouverte sur la mer. Camille tente de bosset face à la mer turquoise. Armando et Ana nous rejoindrons en fin de journée pour manger tous ensemble. Une journée bien agréable. On se dit simplement au revoir car on sait qu’on va se revoir quand mon remontera sur Cancun.

Dimanche 3 – On se réveille tôt pour partir avant le trafic du week-end. Objectif 1er, le grand supermarché de playa del Carmen pour un ravitaillement avant d’atteindre Tulum et visiter les ruines lundi matin à la fraîche. Finalement on arrive assez tôt à Tulum. On se gare sur le parking d’un supermarché (c’est assez central, calme et sécurisé). Après un bon repas, on laisse les enfants au camping car et on part avec Laurent pour voir s’il y a du monde sur le site archéologique. Finalement on se décide à visiter le site, vu qu’on a déjà marché sous le cagnard jusque là, soit environ 2 km.

Pour les photos magnifiques style magazines, c’est pas le top. Les plages ne sont pas idylliques, les sargasses ont envahit tout le littoral, c’est la saison… On est revenu par la plage, mais aucune envie de se baigner malgré une température de l’eau à 27 et les plus de 10km qu’on vient de marché (sachant qu’il nous en reste encore plus de 3 pour rentrer…) Finalement, en arrivant, on prendra une bonne glace (l’avantage d’habiter non loin d’un supermarché quand on a pas de congélateur 😉 et douche froide arrivé au camping car. On fera pas long feu ce soir… nos corps ont eu bien chaud et nos mollets ont bien carburés (un peu trop même).
Bon, le site de Tulum n’est pas grandiose du tout, c’est sa situation géographique qui le rend beau et intéressant, au bord de l’eau. On en apprend un peu plus sur la navigation côtière des peuples mayas et leurs échanges tout le long des caraïbes jusqu’au Honduras. Ce site a connu son apogée comme de nombreux site durant la période classique et post classique, entre 600 et 1200. Ce n’était pas une ville emblématique, juste une ville portuaire.
La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède :
La cité côtière de Tulum était une forteresse de commerçants. La fondation de la cité semble remonter à 564 comme l’indiquent certaines inscriptions. La cité maya de Coba (à proximité) dont l’apogée se situe vers 650 utilisait le site de Tulum comme un important port de pêche et peut être aussi de commerce pour les échanges vers d’autres cités de la région. Des artefact en silex, des poteries de la péninsule du Yucatan, des objets en obsidienne ou en jade du Guatemala et des grelots et anneaux en cuivre du plateau central mexicain, démontrent l’importance de ces échanges. La structure 59 montre également l’empreinte du style de l’époque classique maya. Mais la majeure partie des vestiges datent de la période post classique tardive, c’est-à-dire après 1200 Certaines fresques découvertes à l’intérieur des bâtiments laissent suggérer une influence mixtèque.
De récentes analyses tendent à démontrer que Tulum eut un rôle majeur du XIIIe au XIVe siècle. Comme le montrent les fresques peintes et certains bas-relief, Tulum semble avoir été un site majeur dédié au culte du Dieu plongeur. À partir de 1250 , Tulum va occuper un statut civique, administratif, religieux et résidentiel, qui convertit la cité en un point stratégique du commerce péninsulaire jusqu’à la conquête espagnole. La cité était encore habitée par les populations mayas lors de l’arrivée des conquistadors espagnols, mais elle fut abandonnée au cours du XVIe siècle. Jusqu’au début du XXe siècle, certains villageois des environs avaient l’habitude d’apporter des offrandes à Tulum, mais les visites continues des touristes provoquèrent la fin de cette pratique. Intéressant, non ??

Lundi 4 – On se réveille tôt et après l’école, direction la lagune de Bacalar à 3h de route. On s’arrête dans la ville pour manger. Une petite cité balnéaire. Mais les spots dodo pour le camping car s’avèrent assez chers et l’accès à la lagune est payant, ce qui a le don de nous énerver (jamais l’accès la nature ne devrait être payant, seulement les services proposés !). Du coup on décide d’aller voir plus loin et on se trouve un petit paradis, aménagé par les locaux avec tables, pontons. On nous demande 300 pesos pour la nuit. Pas de réseau ici. On est dans un petit bras de la lagune, avec vue sur les mangroves et le son des oiseaux comme musique de fond (ici les oiseaux sont très bruyant, une sorte de colonie de pies en permanence ce qui peut saouler parfois.. surtout au réveil ;-).

A peine arrivés, on se met en maillot et on va se baigner dans cette eau transparente. Il y a plein de petits poissons. Vers 18h le peu de personnes venues dans le lieu s’en vont et on a ce cadre idyllique pour nous seuls. On prend la décision de rester une journée de plus avant de continuer notre route.

Mardi 5 – Une journée tranquille. Quel plaisir de se baigner dans cette eau douce, transparente et d’un bleu hallucinant du à son sol blanc. On loue un kayak avec Laurent en fin de journée pour approcher de plus près les mangroves et les stromatolites (formations rocheuses).

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède : Les stromatolites sont des groupements de cellules en colonies qui créent des roches sédimentaires , cellules qui avec leur vie font une construction. En fait, il est techniquement considéré comme un bâtiment vert. Ils sont apparus il y a entre 2 500 et 1 000 millions d’années. Ces êtres rocheux étaient ceux qui produisaient massivement de l’oxygène, leur présence a fait changer l’atmosphère aux conditions que nous connaissons aujourd’hui, grâce à eux la vie sur la planète était possible.Ils ont une nature rocheuse composée de carbonate de calcium qui se développent verticalement après un long processus et produisent des structures de formes variées. Ce sont les premiers êtres vivants qui ont formé les récifs. Ils sont très importants dans l’écosystème car ils libèrent de l’oxygène dans l’atmosphère et maintiennent le lagon en bonne santé. Intéressant, non ???

A notre retour, nos amis les toutencamion, Stef, claude et leur fille Alice. La dernière fois qu’on les a vu c’était à Montpellier. Ça fait plaisir de les revoir et on passe une bonne soirée arrosée de spritz  accompagné d’un pinto de gallo et d’un guacamole!! On sait recevoir en France ou pas ???? On fait également la connaissance d’un couple israéliens qui descendent l’Amérique centrale, et de Marius, pour 6 mois au Mexique, berger dans le parc des écrins… dans les Alpes. Ce fut une belle soirée que l’on finira dans l’eau :-).
Mercredi 6 – Je me lève tôt ce matin pour des petites longueurs dans la lagune.. Je ne me lasse pas d’y nager. On fait le plein d’eau pour le Dude (un peu chaotique car il y avait beaucoup de trop de pression dans le tuyau.. et potentiellement, on a cassé le réservoir.. on verra ça plus tard) et on part pour Los Rapidos à 2km de là . C’est un bras de la lagune avec un fort courant que l’on peu descendre en se laissant glisser.

Ce n’était pas l’idée du siècle, peu de temps après notre arrivée, un nombre impressionnant (enfin pour nous) de touristes débarque.. et là on se dit qu’il faut partir malgré les 150 pesos de payé par personne… Quand on prend l’habitude d’aller hors des sentiers battus, y retourner est compliqué !!
On en partira en début d’après midi et on rejoindra claude et Stef au bord de la mer des Caraïbes à Mahahual pour un spot sauvage au pied du phare. On y arrive en milieu d’après midi. Les sargasses sont bien présentes mais pas assez pour que l’odeur soit totalement nauséabonde. On se balade le long du malecon pour découvrir cette petite cité balnéaire en devenir. On aperçoit la barrière de corail à moins de 100 m du bord de la plage. Ici c’est un petit aquarium, mais est ce que le vent et les sargasses nous permettrons de faire du snorkeling ?? On se dit qu’on verra demain.

Ce soir on décide de se prendre des pizzas dans un restaurant pour plus de facilité. Mal nous en a pris. Les pizzas ne sont vraiment pas terrible au Mexique (enfin sur nos 3 essais on a pas été récompensé). On se couche tard pour nos habitude et on s’endort tranquillement, le vent marin faisant baisser les températures.
On rencontre un couple de français (à moitié mexicain aussi) qui sont en train de s’installer ici, restaurant et camping. On sympathise et ils nous proposent de venir voir leur petit coin de paradis en plein chantier demain. Rdv pris le lendemain pour la fin de matinée.

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède : En 2011, une première vague d’échouage des sargasses touche la zone Caraïbe. Les dépôts littoraux y dépassent parfois un mètre d’épaisseur ; ils piègent les tortues de mer et emplissent l’air d’une puanteur évoquant l’œuf pourri sur une partie significative des Antilles. Depuis le phénomène tend à empirer, et il pourrait en 2018 (d’après les tendances déduites des images satellitaires) encore battre des records. Les Antilles françaises subissent des échouages massifs (entre 20 000 et 40 000 tonnes de sargasses sur le seul littoral guadeloupéen. Ce phénomène sans précédent ajoute ses effets à celui des marées vertes localement constatées depuis la fin des années 80 dues à d’autres types d’algues qui pullulent saisonnièrement en raison de la pollution azotée provenant principalement, au début des années 90, des rejets domestiques directs.
En 2011, l’aire de répartition de ces algues a subitement changé, pour des raisons encore mal comprises. Contrairement à ce qui était supposé au départ, les échouages de Sargasses aux Antilles ne proviennent pas de la Mer des Sargasses. Les études montrent une énorme quantité de plantes flottantes naissant au large des côtes du Brésil.Une modélisation plus fine des trajets de ces immenses bancs d’algues (disponible en 2016), montre pour chaque événement une source autre que la mer des Sargasses, probablement liée aux apports du fleuve Amazone ; ces algues proliféreraient en mer grâce aux apports de nutriments (phosphates et nitrates) causés notamment par une agriculture intensive et un lessivage des sols plus important, à la suite de la déforestation croissante de l’Amazonie. Intéressant, non ????

Jeudi 7 – Le réveil est plus tardif, 8h30….Il faut qu’on reprenne nos bonnes habitudes de se coucher plus tôt, en plus on est moins fatigués, surtout les enfants sont moins pénibles 🙂 On fait l’école et on ne voit pas le temps passer. Priscilla et Antony passe nous chercher en fin de matinée pour nous emmener sur leur terrain. Les enfants montent à l’arrière de leur pick-up.. ils sont ravis !!! Nous on suit en camping-car, Stef et Claude nous rejoindrons un peu plus tard, car Alice n’a pas fini ses cours. On longe la cote sur 6 km chaotique, mais nous voilà arrivés chez eu, un beau terrain au bord de la mer. Ils nous expliquent tout leur projet et ils en ont du boulot !!! Quand tout le monde est là, on se met à table. Ils nous ont concoctés un petit ceviche de caracole, vous savez ces gros coquillages qu’on achète en général. Une première mais Antony, cuisinier m’explique comment les préparer car sur les côtes caribéennes, ils sont assez fréquents !! Et un bagage de plus pour cuisiner local !

En milieu d’après midi, direction la plage (là ou on était garé, à proximité du phare). C’est un spot de snorkeling. On en fera une petite heure le long de cette barrière de corail, la plus grande du monde après celle qui se trouve en Australie. Ce soir on est bien crevé. C’est chacun chez soi et on se couche vers 21h.
Vendredi 8 – En fin de matinée, on quitte Stef et Claude, et on prend la direction de Tulum. On remonte doucement direction Cancun pour notre semaine de vacances avec nos amis Yann et Daniele. Comme à l’aller, on se gare sur le parking du supermarché Chedraoui et on se trouve une laverie avec du wifi. (ce sera un très bon wifi dans la laverie Bo.. merci la famille Run Sugar pour ce bon plan !!)

Samedi 9 – On prend la route pour Puerto Morelos. Après un bon ceviche et avoir trouvé une laverie (oui, ca s’accumulait, 2 jours étaient nécessaires !! ) pour laver tous nos draps, on rencontre la famille « un détour sur terre » : Aude, Marco et leurs deux enfants. Eux aussi ont tout vendu pour leur voyage. On passe deux bonnes heure à discuter, puis on file chercher nos draps propres et c’est parti pour la jungle chez Armando. On est accueilli par une famille de singes araignées et un toucan fait son apparition. Pas de doute, nous sommes là où nous voulons être.

Dimanche 10 – Gros ménage aujourd’hui et bricolage. Plusieurs choses : 1. la porte de la capucine ne s’ouvre plus de l’extérieur 2. le réservoir d’eau principal fuit 3. une barre où l’on suspend de nombreuses choses tombe dans la salle de bain…On y passera la journée mais sans solution trouvée pour la porte. Quant au réservoir, il nous faudrait de la colle alimentaire pour boucher la fuite .. il faut donc trouver ça. On décide d’attendre d’être à Cancun. Par contre le camping car à l’intérieur n’a jamais été aussi propre !

Lundi 11 – Avant dernier jour d’école pour Noé avant une semaine de vacances. Une journée plus tranquille à écouter la nature… Armando et Ana viennent pour préparer le terrain pour nos amis Stef, Claude et Alice qui arriveront avec leur camion en fin de journée. On passera une très bonne soirée.

Mercredi 13 – On quitte notre petit paradis pour Cancun (mais on se retrouvera bientôt) pour notre ami Yann et sa femme Daniele qui nous invitent une semaine dans un hôtel pour des vacances !!
C’est grand luxe, chaque enfant a son grand lit, nous avons une chambre séparée et un grand salon cuisine… on n’osait espérer mieux !
Pas de récit de journée.. 1 semaine de farniente à ne penser à pas grand-chose (bon on doit faire réviser le camping car, trier les photos, faire un article .. mais pas grand-chose par rapport à notre charge mental en voyage, ça va faire du bien !!!). Je mets quelques photos pour que vous puissiez imaginer le quotidien. Pour the Dude c’est aussi des vacances, le camping car part en révision pour 4 jours… Pour 1500 pesos (soit 60€) nous aurons une révision complète et la réparation de notre porte de cellule, de notre four, de nos réservoirs d’eau et de plein de petit trucs qui se sont cassés au fur et à mesure du voyage et des vibrations.

Mardi 12 – La journée commence par un coup de gueule sur le CNED qui nous écrit à présent que les devoirs ne sont pas rendre pour la fin de la 1ere semaine de mai mais pour le 1er mai. Ça change tout le temps et c’est compliqué de planifier quoi que ce soit.. pfff !! On a bien raison de rescolariser Camille l’année prochaine, le CNED n’est pas assez stable pour pouvoir y avoir recours dans des classes aussi importantes que les deux dernières années de lycée !
Noé se réveille et petit déjeune en faisant ses cours (il veut vraiment être en vacances 😉 . De mon coté je me réveille avec une oreilles bouchée … j’espère que ca ne va pas se finir en otite, ce serait bien dommage pour cette semaine de vacances qui s’annonce.
On se passe une bonne journée avec Armando et Ana, les propriétaires de lieux, Stef et Claude, nos potes voyageurs. Et finalement je trouve le remède contre l’otite du baigneur… alcool à 70° et vinaigre blanc, et bah ça a marché impeccable !!!

Mardi 19 – Je fais tout de même le récit de cette journée à Isla Mujeres (île des femmes), une île qui fait face à notre hôtel, l’île la plus à l’est du Mexique. Ce matin départ en bateau pour Isla Mujeres. Bon le matin….Il est plutôt 12h.

On reprend notre voiture et on file vers un restaurant au bord de l’eau…se baigner en attendant les plats, c’est du luxe pour les anciens citadins que nous sommes ! On mangera des trucs trop bons, tacos gobernador (des crevettes avec une sauce à base de poivrons, tomates et une bisque de crevettes) ou des ceviches bien sûr …
Nous nous dirigeons d’abord vers la pointe sud où il y a encore quelques vestiges archéologiques (pas grand chose !! ).Mais on voit des rapaces blancs et fauve, majestueux au dessus d’’une eau d’une couleur de dingue … On va longer les caraïbes donc on a pas fini d’être impressionné par cette couleur transparente et turquoise !!
On remonte au nord de l’ile pour aller voir les plus belles plages (on rend notre voiturette de location au passage). Les plages ont une eau transparente où on a pied jusqu’à très loin.. très très loin..On reprendra le bateau vers 18h30.. cette journée à se balader après une semaine de farniente nous a crevé !

La traversée dure une bonne demie heure. A peine arrivés, on achète une paire de tong a Noé qui a cassé les siennes durant la traversée puis on trouve une petite voiturette de golf à louer pour faire le tour de l’ile.

Mercredi 20 – Et voilà, notre semaine s’achève. On aura passé de vrais bons moments avec Danielle et Yann, tellement heureux de les avoir rencontrés et de partager avec eux un maximum de choses. On se reverra au Costa Rica d’ici l’hiver prochain. Ce matin, on récupère the Dude (avec plein de trucs qui marchent de nouveau, comme la porte de la cellule, le grill, notre réservoir d’eau…et en plus il est propre!!!) et on file vers notre jungle préférée chez Armando à 1h de route de là. On reprend nos marques dans la foret, les amazones nous accueillent…

4 Commentaires

  1. Isabelle Ruamps

    Alors là, je dis oui !!!! Ça envoie du lourd.

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  2. G Bousquet

    cette fois, j’ai regardé votre périple sur l’ordi, là j’ai vu les photos en grand et ça change tout, car avant,je visionnais sur mon smartphone.Elles sont magnifiques vos images.Toute cette nature,une pure merveille et ce bleu de l’eau…je remarque que la bouffe a toujours une grande importance, et votre palette de goût s’enrichit sérieusement.Vraiment,le Mexique vaut le détour.
    Le bonjour d’Aulnay
    G

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    • Loran

      Merci Gerard. De la part d’un photographe professionnel c’est très valorisant pour nous !! Gros bisous (Aussi à Claude et Emma).

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  3. mireille bellet

    Après les coccinelles c’est un véritable bain de nature. Toujours des curiosités qui me ravissent. Bisous à tous.

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